Résumé de l’éditeur :
Un roman qui se lit comme une histoire vraie. Vous serez secoué par cette histoire si proche de notre fin à tous.
Vous allez rire et pleurer devant les réactions de Victor qui ne comprend pas comment une jeune fille, belle, cultivée et en bonne santé, s’intéresse à un mourant comme lui.
Est-ce une folle, une bonne sœur déguisée en visiteuse de malade, un ange ?
Attention, vous allez vous identifier au héros qui ne comprend pas pourquoi lui, un battant encore en pleine force, meurt d’un cancer longue durée, alors que cela n’arrive qu’aux autres.
Faut-il mourir pour comprendre combien la vie vaut la peine d’être vécue ?
L'Avis de Linagalatée :
Eliza est visiteuse bénévole à l’hôpital. En allant rendre visite à Sylvain, elle fait la rencontre de Victor, atteint d’un cancer et à qui les médecins ont annoncé une esrérance de vie d’environ six mois.
Entre eux s’installe une grande complicité que la famille de Victor ne peut comprendre. Elle ne porte aucun jugement sur lui et çà change tout.
Ce roman est presque un huis-clos entre ces deux personnages dans la chambre de Victor. Il se confie aveuglément à Eliza qui écoute et fait preuve de beaucoup d’empathie. Il lui avoue sa peur devant la maladie, la mort, devant sa dégradation physique. Eliza n’a pas de réponse à apporter, du haut de sa jeunesse mais elle le réconforte comme elle peut, et c’est tout ce qu’il demande.
Devant cette maladie et le peu de temps qu’il lui reste, Victor va changer. Lui qui était arrogant, manipulateur, sûr de lui, violent parfois, va devenir plus tolérant, il doute et surtout il regrette sincèrement tout ce qu’il a été.
Il a quelques souhaits avant de mourir, mais ce cancer va-t-il lui laisser le temps de tous les accomplir ?
Face à la maladie et l’annonce de la mort prochaine, chacun va réagir de façon différente. Certains se sentiront tout à coup très forts, invincibles. D’autres se laisseront submerger par le désespoir ou s’enfermeront dans la prière.
Nul ne détient la vérité. Ce roman n’apporte bien sûr aucune réponse mais pose beaucoup de questions. Celles que le malade peut se poser, celles que son entourage se pose et celles que le lecteur va se poser à lui-même.
Bien sûr c’est un roman dur qui ne cache rien de cette maladie et de ses conséquences, c’est un roman plein de tendresse aussi, entre ces deux personnages. Chacun pourra se reconnaître certainement dans les situations traversées, peut-être celles du malade, peut-être celles de la famille ou celles des amis qui venaient si souvent au début et qui petit à petit ne viennent plus et ne téléphonent plus.
A aucun moment ce roman ne porte de jugement sur l’attitude d’un tel ou d’un tel, les réactions devant sa propre maladie ou la maladie d’un ami sont tellement personnelles, tellement rattachées à son propre vécu, qu’elles ne s’expliquent pas, et n’ont pas à être justifiées.
C’est un moment de partage entre un malade et une bénévole.