"Non au travail ambulant des enfants" est le thème de la 23ème édition de cette journée dont le prélude s'est déroulé ce jour à la chambre d'agriculture de Yaoundé, à travers une journée d'échanges coordonnée par l'association Calbril, plan cameroon et la commission nationale des droits de l'homme.
En organisant la cérémonie de ce 19 novembre 2013, l'association chantier d'appui de loisirs de bricolage des lapinos "Cabril" veut sensibiliser les parents d'élèves et les responsables éducatifs sur les droits des enfants et la nécessité de les protéger, de les initier à la défense de leurs droits au sein de leur environnement tant social, familial que scolaire.
Il est par ailleurs question de sensibiliser les enfants sur leurs droits et devoirs et de les conscientiser sur l'importance de la pleine jouissance desdits droits, d'éveiller les consciences de la communauté éducative sur les violences dont sont victimes les enfants et sur la nécessité et l'urgence de protéger les droits de l'enfant,d'inciter et de soutenir la participation des enfants à la lutte contre les violences qui leurs sont faites.
Pour Barthelemy Obongono Eye'e, secrétaire général de la commission nationale des droits de l'homme, plusieurs études, tout comme les informations font état de ce que les millions d'enfants et de jeunes continuent de souffrir d'abus, de négligence, d'exploitation et de violences dans tous les milieux où ils interagissent. Dès lors, une interpellation particulière est faite à l'endroit des parents qui ont un rôle majeur à jouer dans la lutte perpétrée à l'égard de l'abus contre cette couche de la société qui dans les discours politique est l'avenir de demain.
Après la signature par le Cameroun il y'a 20 ans de la convention internationale des Droits de l'Enfant adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies le 20 novembre 1089 et à la lecture de l'article 19 de cette convention, les Etats parties doivent prendre toutes les mesures législatives,administratives, sociales et éducationnelles appropriées pour protéger les enfants de toutes formes de violence, d'atteinte ou d e brutalité physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitement ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle. Il est donc question, pour tous les acteurs de la société, de jouer chacun sa partition car chacun de ces enfants constituent le devenir des nations.
La journée du 20 novembre, jour de la célébration, sera consacrée à la sensibilisation dans des établissements scolaires, aux causeries éducatives,à la p présentation des outils de sensibilisation etc.