Deux stations mobiles de conditionnement réceptionnées hier par le Minader à Yaoundé Dans la production des semences améliorées de maïs, les acteurs font face au problème de calibrage des graines.
Un processus qui nécessite un matériel d’appoint pour la taille des trous qui est fonction de celle de la graine. « Si vous faites un trou trop grand, le maïs tombe et sivous le faites trop petit, la graine ne passe pas. C’est pourquoi il faut standardiser la taille des graines », a expliqué Essimi Menye, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), hier à l’occasion de la démonstration de l’utilisation de deux stations mobiles de conditionnement acquises par le Fonds semencier. Ces deux équipements vont permettre d’augmenter l’offre en semences de pré-base non seulement au cours de cette campagne agricole mais aussi pour la prochaine. « Nous sommes déjà en novembre et la campagne se poursuit. Les prochaines récoltes de maïs se feront en décembre et nous avons sur le terrain un potentiel de près de 500 t de semences de bases pour 1000 ha qui vont être récoltées et traitées avec ces équipements », a rassuré Essimi Menye. Grâce à elles, les multiplicateurs vont trier, traiter, emballer, afin de les rendre prêts à l’utilisation pour qu’à la fin de cette campagne, 20 000 t de semences soit disponibles. C’est ainsi que dès mars 2014, ce procédé sera transféré dans les champs de multiplication. Ces nouveaux équipements ont une capacité de traitement de 20 t de maïs par heure. « En huit heures, avec cette machine, on peut nettoyer, souffler, traiter et sceller de 16 à 20 tonnes de semences », ajoute Ngon à Gou-fan, chef de pool d’engins agricoles à Batschenga. « Il nous fallait ce type d’équipements puisque nous sommes en train d’accélérer la production de semences », indique le chef de pool. Ces machines sont composées chacune d’un bac pour recevoir 100 kg de semences à traiter, de trappes qui puisent le maïs à l’entrée, de deux élévateurs, de différents tamis pour le calibrage des graines, une enrobeuse pour le mélanger à des produits chimiques et des bouches de sortie, une fois le processus achevé. « Les machines sont arrivées et on va les transférer sur le terrain afin qu’elles puissent accompagner les multiplicateurs qui ont accepté le challenge de produire les semences de très bonne qualité. Elles seront utilisées dès l’année prochaine pour intensifier la culture du maïs. A cette cérémonie, des véhicules tout-terrains et équipés de Gps ont été remis aux contrôleurs des semences