Le gardien de la paix Bakry Ardo chargé de la sécurité a été poignardé dans la nuit de dimanche par des malfrats. Le gardien de la paix Bakry Ardo, la trentaine à peine, promotion 2010, a été retrouvé mort hier matin gisant dans une mare de sang couché sur un matelas dans les services du Feicom, antenne régionale de l’Adamaoua.
Près de lui, son arme et la cartouchière intacte. Selon les observations faites sur les lieux du crime, le policier a été violemment poignardé au cou. C’est un employé du Feicom qui fait le constat juste à son arrivée au travail comme tous les matins. D’après le commissaire du commissariat spécial, Joseph Temdé « il n’y a pas eu effraction. Les voleurs sont entrés normalement par la porte centrale qu’ils ont refermée après leur forfait, entre 22 h 15 et 24 h.
Ils ont surpris le jeune policier dans le sommeil, c’est pourquoi ils l’ont facilement neutralisé », explique-t-il. Même avis que le procureur de la République, Kana qui soupçonne que « ces malfrats ont certainement les doubles des clés de ces bureaux parce que rien n’explique que les portes soient intactes et que le policier soit retrouvé mort à l’intérieur du bureau », poursuit-il.
D’après le chef de l’agence régionale du Feicom pour l’Adamaoua, Narcisse Foumena, les malfaiteurs n’étaient pas là à leur première tentative, les autres fois s’étaient soldées par des échecs. Pour le régisseur du Feicom pour l’Adamaoua, Moustapha Yaya, dont le bureau a été visité, les bandits sont partis avec un coffre-fort contenant près de 800.000 F en espèce, et des bons de carburant d’un montant de 3.037.000 de F.
Une enquête est ouverte pour trouver les malfaiteurs qui sont en cavale.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble