Dimanche, c’est jour du brunch! Celui du week-end dernier était un peu particulier – dans un appartement parisien en compagnie de 6 inconnus. Retour sur l’appétissante invitation de La Belle Assiette, pour ceux qui aiment bien manger sans mettre la main à la pâte!
Madame est servie, dans un bel appartement parisien. Qui n’a jamais rêvé d’avoir un chef à domicile? Avec La Belle Assiette, c’est maintenant possible. Le concept de cette chouette plateforme en ligne? Mettre à disposition une communauté de chefs indépendants pour notre plus grand plaisir! Il suffit d’entrer ville, date et heure pour avoir une sélection de chefs disponibles avec les différents menus qu’ils proposent.
Si la prestation classique de La Belle Assiette est plutôt réservée à une catégorie plutôt aisée (prix dégressif selon le nombre d’invités, menu pour 6 convives à partir de 31 euros par personne), le concept prend – selon moi – tout son sens pour les LBA Verified* ou les weekends gourmands. Si vous disposez d’un appartement assez grand pour accueillir une tablée de 8 convives et que vous êtes ouvert d’esprit, devenez hôte pour l’un de ces deux événements et le repas vous sera offert! Pour les autres participants, une contribution de 15 euros vous sera demandée pour la LBA Verified et une autre de 35 euros si vous préférez les weekends gourmands. Compte tenu de la prestation – un chef se déplace avec tous les ingrédients en main pour cuisiner une entrée, un plat et un dessert – l’addition me paraît plutôt correcte.
Pour ma part, j’ai donc pris part dimanche dernier à un brunch préparé par la chef Julie Basset. Le lieu et les invités sont connus la veille de l’événement. Pour cette première, ce sera dans un appartement du 7ème. Plutôt classe. Avec E., nous arrivons les premiers et avons tout juste le temps de nous imprégnés des lieux avant que les autres convives ne se succèdent. La chef est déjà aux fourneaux et, comme il s’agit d’un grand studio, nous pouvons suivre ses préparations en direct. (Chouette pour les invités, peut être un peu moins pour la chef). Nous entamons le repas avec sans doute le plat le plus original du brunch: un crumble de quinoa au butternut & seize épices. Très curieusement, l’entrée est plutôt neutre contrairement aux « seize épices » annoncées. Julie annonce même que le plat est modulable, selon notre penchant pour le sucré (miel) ou salé (vinaigre balsamique). Manque de bol pour E. qui n’est pas très graines et cucurbitacées, c’est un peu difficile comme mise en bouche. Pour moi qui ne mange que ça depuis cet automne, mes goûts sont respectés (même si j’aurais aimé que les épices soient plus prononcées). Pour la partie réconfortante, trois pancakes moelleux ont rapidement suivi. Avec le traditionnel sirop d’érable – et d’agave pour les adeptes du bio -, nous avions également le choix avec deux parfums de confitures surprenants (pas faites maison, E. a vu des bocaux orientaux): à la rose et à la datte! Pour la première, il faut bien évidemment aimé la fleur en bouche (pas forcément le cas de tout le monde, pour le coup ici la rose était très parfumée) et pour la seconde, j’ai été agréablement surprise par ce fruit confit que je mange si peu. Pour le plat de résistance, Julie a été généreuse. Nous avons eu droit à un hamburger de saison taille XXL: steak façon bouchère de 200 grammes et trois tranches de pains, accompagné de patates douces au four. Parfait pour un dimanche, bien calé à la maison. Après cela, nous étions contents de terminer par un dessert léger: compotée de fruits exotiques avec laquelle E. a fait durer le plaisir à la dégustation, tellement il a aimé.
Bilan du repas? Plutôt bon. J’ai aimé la proposition que la chef sur ce brunch automnal aux touches orientales. Les produits étaient de bonne qualité (majoritairement bio) et de saison. D’abord par l’entrée, mais aussi dans le hamburger. En plus du classique « salade, tomates et oignons », Julie a dissimulé entre chaque tranche de pains des saveurs végétales comme la betterave, la châtaigne et des pousses de poireaux! Plutôt original pour un sandwich. J’ai également beaucoup aimé la patate douce, fondante en bouche. Pour chercher la bête, un bun maison et une sauce cuisinée au lieu de la ricotta pour lier l’ensemble auraient été parfait pour sublimer ce plat si gourmand. Mise à part cela, je suis satisfaite du repas. La chef était à l’écoute et sympathique, malgré quelques imprévus en cuisine.
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Si d’ici l’an prochain j’ai un appartement assez grand sur Paris, je me ferais un plaisir d’être une « hôte ». Est-ce que vous seriez au rendez-vous? :)
Si le concept de La Belle Assiette vous intéresse, je vous invite à vous rendre sur le site internet qui est très bien fait et qui vous donnera plus d’informations.
*: La Belle Assiette Verified.: chaque chef peut bénéficier d’un label qu’il obtient lors d’un repas test auprès de « tasters ».
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