New York, Unité Spéciale // Saison 15. Episode 8. Military Justice.
Cette semaine, SVU a fait le choix d’un épisode émouvant, loin des paillettes d’American Diva comme cela avait pu être le cas la semaine dernière. Cet épisode aurait très bien pu
s’inspirer d’une histoire vraie. En tout cas cela m’a rappelé Le Déshonneur d’Elisabeth Campbell avec Ashley Judd. Un film à peu près similaire sur une histoire
de viol dans un camp militaire. Cette fois c’est chez les Gardes Côte que le viol a eu lieu et c’est Shiri Appleby (Chicago Fire, Life
Unexpected) qui s’y colle derrière le rôle d’Amelia Albers, la femme violée. Le personnage qu’elle incarne est vraiment touchant dès le départ. Je trouve que l’actrice est plutôt bonne
dans le registre de l’émotion mais il faut bien avouer que SVU a construit tout un univers autour d’elle pour qu’elle soit à l’aise. Un peu comme cela avait déjà pu être le cas
pour Jennifer Love Hewitt par exemple il y a deux ans de ça. C’était d’ailleurs un épisode remarquable que l’épisode de Jennifer Love Hewitt, certainement le
rôle de sa vie tant elle crevait réellement l’écran.
Ou encore comme Elisabeth Mitchell. Bref, il y a tout un tas de guests qui ont brillé dans le registre de l’émotion. Et maintenant Shiri Appleby en fait partie.
Mais cet épisode n’est pas seulement intéressant pour son dimension émotionnelle, il s’agit également d’un épisode tourné vers les secrets qui rodent dans les bases militaires. Le chef, incarné
par Anthony Michael Hall (Dead Zone, Awkward) a créé un code qui doit permettre à ses officiers de faire ce qu’ils veulent et notamment de
violer des jeunes officières ou encore de violenter un homme uniquement parce qu’il est gay. SVU parvient à mettre en avant le fait que c’est encore un tabou dans les rangs
militaires américains que d’être ouvertement gay. Je trouve ça assez prodigieux de voir que SVU fait la chose de manière bouleversante la aussi. L’histoire de ce garçon qui a
participé au viol uniquement pour prouver aux autres qu’il n’est pas gay est encore plus horrible et notamment pour lui. L’affaire évolue rapidement, notamment quand Amelia est accusée
d’adultère. C’était quand même grandiose ce moment mais cela permet aussi de faire balancer SVU vers l’aspect judiciaire de l’affaire.
Note : 8/10. En bref, un bien bel épisode.