Hier une de mes patientes m’a fait un beau compliment. Rien d’extraordinaire mais elle a peut être commencé à voir les choses autrement…
Parfois, ce n’est rien, ou très peu. C’est travailler sans se plaindre tout le temps de la météo, c’est prendre les choses comme elles viennent et surtout essayer de ne garder que le meilleur.
Je plains tous ces gens qui regardent défiler les jours et les années, sans avoir de prise sur les évènements, qui en oublient de vivre et qui se sentent aigris et frustrés. Regarder ce qu’il y a dans la gamelle du voisin mais ne pas vouloir faire les efforts pour avoir pareil, non juste être envieux ! Vouloir des aides et des subventions juste parce qu’on les demande, sans payer d’impôts, jamais. Se plaindre d’être malade, mais refuser de prendre les traitements, de se couvrir, bref de faire ce qu’il faut pour éviter la maladie.
Je donne, je reçois et je suis surprise de recevoir autant en retour. J’en avais presque perdu l’habitude !
J’ai dit à ma collègue que je ne tiendrai plus compte du planning de son compagnon ni de celui de sa fille pour faire mon planning de travail et je m’y tiens ! Difficilement parfois, mais je ne plie plus. Leurs problèmes de nounou ne sont pas les miens. Je respecte notre deal de départ, mais j’ai mis fin définitivement à tous les petits abus et petites entourloupes de dernière minute.
Parfois, j’ai l’impression de commencer à vivre pourtant je vivais déjà avant ! Mon prochain grand projet : partir une semaine seule à la montagne !!!
crédit photo : L’atelier 13
Cet article Vivre plus ou moins… a ete ecrit sur Le journal d'une mère... débordée !.