La ministre de l’innovation et de l’économie numérique a prononcé son discours au pas de course, en raison d’un agenda quelque peu chamboulé par la mise en route un peu lente de la matinée. Dommage, car il proposait une bonne synthèse de tout ce qui a été vu et dit ces deux derniers jours.
Le développement de l’économie numérique est une condition nécessaire à la poursuite de la croissance et au maintien du rang de la France. Les ingrédients clés du succès sont connus: pour les recenser, il suffit d’observer ce qui s’est passée dans la Silicon Valley, la SiliconWadi, à Singapour ou en Corée du Sud. Tout part de l’enseignement supérieur, puis des entrepreneurs, d’une industrie du capital investment, de support du gouvernement. La Silicon Valley, par exemple, a bénéficié d’un coup depouce initil du DARPA.
Il faut aussi des individus capables de prendre des risques, d’innover, d’entrepreneurs. Le Technion, par exemple, transformé à l’image du MIT par Ben-Gourion, qui signe un accord de partenariat avec l’Ecole Polytechnique, a servi de réservoir pour de tels talents.
Enfin, son intervention a été suivie d’une autre, encore plus rapide, par Nicolas Dufourcq, président du conseil d’administration de BPI France, qui sera probablement en mesure de s’ouvrir à des projets internationaux, y compris ceux incluant des sociétés israéliennes.