Campagne Green my Apple de Greenpeace (2007 – déjà !)
Je n’aurais pas pu commencer à écrire sur ce blog sans mon fidèle MacBook, un modèle de 2007 qui m’a accompagnée 5 ans et demi, et maintenant le MacBook Air millésime 2013. J’avais même rédigé un petit billet sur ce blog en l’honneur de la marque à la pomme qui est l’objet de toutes les attentions dans ma famille. Mais voilà, ces machines fabuleuses subissent la dictature de l’obsolescence programmée et d’un marketing bien pensé. Résultat, on change d’iPhone, on renouvelle son MacBook et c’est le progrès.
A l’occasion des Prix Pinocchio, ce 19 novembre, les trublions Amis de la Terre apportent des éléments qui expliquent, en partie du moins, le succès d’Apple. Ils posent la question de la provenance de l’étain, métal indispensable à la soudure des puces des smartphones. L’enquête parue sur Basta ! et l’Observatoire des Multinationales est édifiante. Destructions environnementales et non-respect des droits des ouvriers dans la mine d’étain de Bangka en Indonésie forment un cocktail explosif, dont la communauté Mac ne se doute pas en travaillant sur les téléphones ou les tablettes simplissimes d’accès et d’utilisation. Pourtant, Apple ne semble pas pressé de travailler sur les conditions de travail de ses sous-traitants, ni de reconnaître, comme l’ont fait certains concurrents, qu’ils approvisionnent dans des sites miniers mis à l’index par les ONG.
Mains sales, poches pleines : voilà la catégorie dans laquelle Apple est nominée pour les Prix Pinocchio. Étant fan de Mac et encore plus sensible aux coûts environnementaux et sociaux qui sont induits par mon Mac, j’ai voté ! Je suis certaine qu’il est possible de continuer à travailler chez moi avec ces belles machines légères et performantes sans entraîner à l’autre bout de la planète. Quelqu’un a dit : here’s to the crazy ones, the rebels, the troublemakers… Et si les tenants de communauté Apple devenaient fauteurs de trouble, perturbateurs, trublions ?