Les enfants, le jour est grave. Aujourd’hui, 19 novembre, j’ai la crève. Mais ça, on s’en fout. What is important is, ça y est. J’ai rattrapé un retard injustifié et impardonnable dans la trilogie sous cannabis des terribles Simon Pegg et Nick Frost.
Vous savez quoi? Je pensais que RIEN ne pourrait être plus barré que Shaun of the dead.
C’est très mal connaitre le potentiel des deux protagonistes.
A vous de juger.
The World’s end, c’est l’histoire de Gary King, à l’aube de la quarantaine, alcoolique notoire, qui décide d’enfin terminer cette tournée des pubs qu’il n’avait su terminer lorsqu’il était jeune. Embarquant ses quatre amis d’enfance, Gary retourne donc sur les lieux du crime, à Newton Haven. Sauf que…la ville n’est plus tout à fait la même qu’avant…
Comme toujours, le film consiste en deux pièces imbriquées l’une dans l’autre au milieu de la bande.
D’abord, on a droit pendant une bonne heure au plot des amis se retrouvant (un peu contraints, il est vrai) pour cette Voie Maltée, et ensuite, les choses se mélangent, pour qu’enfin, la dernière partie du film ne soit plus consacrée qu’à la fin du monde.
Mais bordel, faut fumer du pas net pour pondre des trucs pareils…
Au niveau du casting, rien ne change, ou si peu.
Quatre acteurs récurrents de cette fameuse trilogie du Cornetto sont présents.
Simon Pegg, d’abord, dont on peut dire sans se tromper qu’il vole la vedette à tous ses copains tellement il joue les abrutis congénitaux avec conviction.
Nick Frost, ensuite, énorme dans le rôle du meilleur ami bafoué et rentré dans les rangs – et qui bien sûr va péter une durite.
Martin Freeman, ensuite. Mon Nhobbit préféré est parfait en ptit agent immobilier greffé à son oreillette, au sourire qui ferait fondre un mec en adamantium et à la classe juste illégale. Je sais, je ne suis absolument pas objective.
Et Bill Nighy, enfin. D’abord beau-père de Pegg dans Shaun of the dead, ensuite superintendant de la police dans Hot Fuzz, le voici…nan, je ne vais pas vous spoiler son rôle, ce serait ballot.
Reste que même en VF, je peux l’entendre jurer d’ici.
Dans les nouveaux venus, je vais pointer Eddie Marsan, adorable pote naïf et gentil tout plein, qui se fait toujours avoir, Rosamund Pike, parfaite en soeurette badass, et David Bradley, même si je ne l’aime pas.
Oh, il me reste à pointer un fait qui m’a fait hurler de rire tellement c’était gros: tous les protagonistes sont donc des pros de kung fu et de combat rapproché. Comme ça. Ça doit être la bière, sans doute.
Bref, The World’s end, c’est un pub, certes, mais c’est aussi une allégorie entière du plot du film. Chaque pub représente un personnage, le dernier de la liste représentant quant à lui…la fin du monde. Allégorie facile.
Les enfants, sérieusement. Ca se laisse regarder comme un Love Actually barré jusqu’aux tréfonds. Alors vous savez ce que je vais vous dire.
Regardez-moi cette merde, fissa!
Note: 7/10 (scénario: 7/10 (faut être malade) – jeu: 8/10 (ils se font tous bouffer, c’est dommage) – BO: 6/10 – comédie: 7/10)
Moi Thor, moi avoir faim. Ah non, sorry, wrong movie.