En général c’est mieux le soir, la nuit serait plus précis, avec de la musique dedans comme pour trouver l’inspiration. Mais c’est le vide intersidéral, propulsé au plus profond du rien et du néant. Il m’arrivait jadis de sentir la voir arriver dans la journée, puis se confirmer plus tard dans la soirée avec quelques hésitations. Au son du casque venir frapper le clavier et trouver les mots. Il faut toujours trouver une raison. Ma santé va plutôt bien mais mon travail plutôt mal. Il annexe la créativité et capte l’énergie que je devrais répandre ici.
Je virevolte entre les chaines, j’arrive à échanger des sms, prendre le temps du silence de Facebook, lire le journal intime de ma fille (j’ai même pas honte)… mais elle ne vient pas. La note. Elle me refuse.
L’incertitude du moment va donc me permettre d’en coucher une (la note) aujourd’hui, en prenant le soin de son retour. Je capte l’arrivée de la prochaine de Cindy, celle d’Alexandra qui vient écrire pour la rubrique des princesses, je me désespère de celle d’Irma et Florinda, il m’arrive aussi de vouloir retrouver Harold (son dernier commentaire sur Nabila dans le blog est une pure merveille, je copie-colle) – « Nabila c'est le boson de Higgs de l'idiotie et de la tyrannie de la banalité. Cette petite particule élémentaire éphémère qui surgie du bruit diffus du big data télévisuel attirant tel qu'un aimant, le désordre du monde médiatique : le bashing, le zapping, le buzz etc. Une interaction entre l’urinoir de Duchamp et l'esthétique de la culture de masse qui fait masse.. »
Tout ira mieux demain. Retrouver l’idée, l’envie et l’esprit est une question de temps. Un temps fixé au 24 novembre qui me redonnera l’énergie nécessaire. Je viendrais ici-même l’illustrer par une simple photo ou même une vidéo, archiver la rencontre la plus déterminante de mon histoire de « petit » blogueur.