Cameroun - Grandes réalisations: Douala désormais dans le bain :: Cameroon

Publié le 19 novembre 2013 par 237online @237online

La visite officielle du chef de l’Etat S E M Paul Biya à Douala plonge la capitale économique au cœur du vaste chantier annoncé à la fin de l’année 2011. Aux différents acteurs de se saisir des opportunités qui vont s’offrir à l’économie locale.

Le Président Paul Biya a séjourné pendant trois jours à Douala, dans le cadre d’une visite officielle.
C’est la deuxième du genre en si peu de temps, si l’on y ajoute celle qu’il a effectuée en 2011, à l’occasion de la campagne pour l’élection présidentielle tenue cette année-là.
Pendant sa visite, le chef de l’Etat s’est employé à poser la première pierre du chantier de construction du deuxième pont sur le Wouri, puis à inaugurer l'unité de traitement de gaz de Logbaba. Autant donc dire un séjour fructueux qui s’est achevé sur une note de satisfaction exprimée par tous ceux-là, élites, hommes politiques, investisseurs, autorités et dignitaires traditionnels à qui le Président de la République a bien voulu accorder une audience.

Structurants …
Revenons aux deux projets qui ont eu l’insigne honneur de recevoir la visite de S E M Paul
BIYA pour dire qu’ils se situent au cœur de la problématique du développement de notre pays.
S’agissant de la construction du deuxième pont sur le Wouri, l’on s’accorde à dire qu’elle tombe à point nommé et vient redonner espoir à tous ceux qui souffrent de l’engorgement et de l’obsolescence du premier pont construit dans les années 50 et aujourd’hui complètement dépassé. Cet ouvrage moderne qui va être réalisé par le consortium français Sogea-Satom, sur financement conjoint de l’Agence française de développement (Afd), le programme Contrat désendettement-développement C2D et le budget d’investissement public (Bip) du Cameroun, devra coûter la bagatelle somme de plus de 100 milliards de Fcfa. Il a été conçu pour durer 100 ans. Ses ouvrages sont entièrement en béton, leur tablier en béton précontraints construits par encorbellements successifs, reposent sur deux culées et sept piles dont cinq en rivières espacées de 130 mètres. Il comporte des voies routières et ferroviaires. Très précisément, il s’agit d’un ouvrage ferroviaire à deux voies de circulation et d’un ouvrage routier à cinq voies de circulation. En ce qui concerne l'unité de traitement de gaz de Logbaba, que le Président de la République a inaugurée le 15 novembre dernier, elle se consacre à la production du gaz. Gaz utilisé principalement dans trois types d’opérations à savoir : la substitution du fuel lourd et des huiles régénérées utilisées dans les chaudières et hauts fourneaux par du gaz naturel ; aux clients ensuite de produire de l’électricité en utilisant des générateurs fonctionnant au gaz naturel ; enfin la production de l’énergie électrique pour distribution locale dans les zones industrielles et au port de Douala. La mise en service de cette centrale financée par les anglais, à travers le consortium Rodeo Development Limited
(RDL) filiale camerounaise de la société Anglaise Victoria Oil and Gaz (VOG) comporte deux avantages indéniables : l’utilisation d’une énergie propre qui n’agresse pas l’environnement et la réduction de la pression sur le réseau national d’électricité.

Retombées
Hormis la réduction de la pression sur le réseau d’électricité, l’usine de production de gaz de Logbaba offre d’importantes opportunités d’emploi. On parle d’une centaine de personnes à recruter. Tout comme la construction du deuxième pont suscite également beaucoup d’espoirs chez les demandeurs d’emplois. Près de 700 personnes sont en cours d’embauche, dont 95% de nationaux. Une très bonne nouvelle dans un contexte où les jeunes font face à un chômage endémique. L’on rentre ainsi dans le Cameroun qui sera transformé en un vaste chantier, prédiction de S.E.M. Paul Biya. Car hormis les chantiers sus-évoqués, le Président devait également visiter à Douala les deux cimenteries en construction : l’usine Cimaf et Dangote Cement Cameroon SA. L’usine Cimaf, construite avec des fonds marocains, a une capacité de production de 500 000 tonnes par an, extensible à 1 000 000 tonnes. Ses travaux occupent actuellement 600 personnes et l’on attend lors de l’exploitation pas moins de 120 emplois directs et indirects. Montant de l’investissement : 20 milliards de Fcfa. Quant à la cimenterie construite par Dangote, richissime homme d’affaires nigérian, la première fortune du continent, elle va apporter 1,5 millions de tonnes de ciment supplémentaires à la production locale. Son coût est estimé à 140 millions de dollars US et elle offrira à son ouverture 220 emplois directs aux camerounais. Chose promise, chose due donc, car le Président, fort de la conjoncture économique en faveur de son pays et surtout de la confiance retrouvée auprès des investisseurs, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, si l’on en croit ses propres déclarations dans son discours à la cérémonie de pose de la première pierre des travaux de construction du deuxième pont sur le Wouri :
« Je saisis l’occasion pour vous confirmer que d’autres travaux routiers d’importance vont être entrepris à bref délai. Il s’agit de la première phase de la nouvelle autoroute Kumba- Mamfé, de la poursuite des travaux de la Ring Road, de la réhabilitation de deux sections de la route Garoua-Kousseri et de la deuxième section de la route Foumban-Manki. Il s’agira également d’achever le tronçon Meïganga-Ngaoundéré ». Qui dit mieux !
Pour tout dire, il s’agit-là de paroles d’un homme d’honneur. Le Président s’est engagé devant ses compatriotes à dire ce qu’il va faire et il s’applique à faire ce qu’il a dit. Il a promis le changement. On le vit chaque jour à travers l’assainissement des mœurs et des comportements, dans la mise en place des institutions, dans l’aménagement du territoire et dans la consolidation de l’économie nationale. Tout se passe comme s’il a décidé d’agir à court terme, pour ne plus se laisser perturber par les oiseaux de mauvais augure, afin d’ériger au plus vite ce Cameroun prospère qu’il appelle de ses vœux.