Gens de Dublin... James Joyce

Par Antoni

4ème de couv' : 

Jamais peut-être l'atmosphère d'une ville n'a été mieux rendue, et dans chacune de ces nouvelles, les personnes qui connaissent Dublin retrouveront une quantité d'impressions qu'elles croyaient avoir oubliées. Mais ce n'est pas la ville qui est le personnage principal : chaque nouvelle est isolée ; c'est un portrait, ou un groupe, ce sont des individualités bien marquées que Joyce se plaît à faire vivre. Nous en retrouverons du reste quelques-unes, que nous reconnaîtrons, autant à leurs paroles et à leurs traits de caractère qu'à leurs noms, dans ses livres suivants. Gens de Dublin, qui constitue une excellente introduction à l'œuvre de James Joyce, est, par lui-même, un des livres les plus importants de la littérature d'imagination en langue anglaise publiés depuis 1900.

   

Mon avis :

250 pages. Roman publié en 1914.

Connaissez-vous James Joyce ? Oui ? Vous avez de la chance ! Je ne le connaissais que de nom. Si, en revanche, vous êtes comme moi, je vous invite, si vous le souhaitez, à combler cette lacune en consultant l'article wikipédia à son nom : ICI.

Gens de Dublin constitue donc ma première incursion dans son univers. Je dois vous avouer que je ressors déçu de cette lecture pendant laquelle je me suis prodigieusement ennuyé. Si la ville de Dublin est le personnage principal de ce roman contenant plusieurs nouvelles, les personnages dits secondaires ne sont pas en reste puisque l'auteur nous dresse une série de portraits les plus divers ; les interprètes des quinze nouvelles viennent de tous horizons (notables, ouvriers, avocats, personnes pieuses, jeunes, âgés, tous les groupes sociaux y passent). Le problème, c'est que chaque histoire n'excède pas dix pages (à l'exception de la dernière). De fait, difficile de s'attacher à l'un plus qu'à l'autre.

Chaque conclusion est donc subite. Cela se termine et on se dit : "ah, OK, bon bah, je passe à la suivante."

Ravi de parvenir à la dernière nouvelle (50 pages), je déchante rapidement en me rendant compte qu'il ne se passe rien ou presque. En conclusion, un livre que je vais très rapidement oublier. Dommage ! Je ne tourne malgré pas le dos à James Joyce, sa bibliographie me le permettant. Je dirai simplement "mauvaise pioche" pour cette fois.

En dépit d'une intrigue assez pauvre, une nouvelle de Gens de Dublin a fait l'objet d'une adaptation cinématographique. Sans surprise, il s'agit de "Les morts", la nouvelle la plus longue du recueil. Il fallait bien qu'il y ait un peu de matière sinon le film n'aurait pas dépassé le stade du court-métrage ! Il s'agit ici du dernier film réalisé par John Huston, à qui l'on doit notamment Le faucon Maltais, Key Largo ou Moby Dick. Sa fille, Angelica Huston, y joue d'ailleurs le rôle principal.

Un clic sur l'affiche vous envoie sur la fiche du film !

      

Ma note : 2.5 / 5.

Ce roman, lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE, est le 30ème roman parcouru depuis le début de l'année. Pour mémoire, le 29ème, c'était L'angoisse du gardien de but au moment du penalty. Un livre dont la seule originalité réside dans le titre : une très grosse déception, laquelle ne mérite même pas un article sur ce blog, c'est dire.