La république des Pyrénées a publié dans sa version papier du 14 novembre, un petit article intitulé "Dialogue de sourd à l’IPHB". Il parle de "l'insupportable" audit externe. Je cite:
“ Conseil de gestion patrimoniale de l’IPHB , le 13 novembre matin à la maison des vallées. En comité plus restreient que la réunion de crise du 28 octobre dernier. Mais la question de l’évaluation de l’Institution patrimoniale du Haut-Béarn, commandée par le conseil général est de nouveau sur le tapis.
Dialogue de sourds. Le président par intérim de l’IPHB, François Bayé, réaffirme dans un courrier adressé le 7 novembre à Georges Labazée " qu’il m’est impossible de déroger à nos statuts, nos règles, nos fondements ".
François Bayé qui parle au nom de l’IPHB joue les vierges effarouchées. Le Conseil Général serait donc en train de violer les statuts de l’IPHB en proposant un audit externe alors que ce serait à l’IPHB à se donner sa propre évaluation, puisque c'est écrit dans les statuts, les fondements.
C’est déjà risible mais bon, poursuivons, j'en ai déjà parlé.
Selon le remplacant du député qui nous fait bien marcher, L’IPHB aurait toujours été très à cheval sur ses statuts, ses règles. Il leur serait donc impossible de déroger à leurs fondements!
La Buvette va se faire un plaisir de lui donner un bon coup de pied dans son fondement!
devient plus simplement "Charte de développement durable des vallées.pdf". L'ours a disparu, comme dans la réalité. Inutile d'attirer l'attention "des valléens" sur ce... petit détail.
Quand François Bayé affirme "qu’il lui est impossible de déroger à nos statuts, nos règles, nos fondements", il prend tous les français pour des ignards ou des imbéciles. Voyons comment l’IPHB a respecté ses "fondements":
Premier exemple: relisons la charte et son chapitre "Les fondements de la charte".
Entre l’Etat, la Région, le Département, 18 communes des vallées béarnaises, l’association des éleveurs transhumants et la fédération départementale des chasseurs, cosignataires de la charte, il a été convenu :
Art. 1 : La présente charte constitue un contrat à l’échelle des vallées béarnaises par lequel les signataires s’engagent à partir d’une stratégie commune, à mener un certain nombre d’actions concourant au développement durable des vallées béarnaises ainsi qu’à la protection et dans une deuxième phase éventuelle au renforcement de la population d’ours.
...
Art. 7 : la protection des derniers ours français constitue un enjeu local, national et international. Il s’agira d’assurer à terme au mieux le maintien spontané de la souche d’ours Pyrénéen, au pire de l’espèce, en permettant simultanément le développement des vallées. L’objectif à terme serait de reconstituer une population viable au niveau du massif Pyrénéen dans des conditions de vie aussi naturelles que possible. Dans le cadre de cet objectif, les règles de gestion qui s’y appliquent peuvent admettre un certain degré d ‘artificialisation en cas de problèmes d’insécurité ou pour des raisons scientifiques tout en sauvegardant les conditions de développement de la population ursine.
...
Que sont devenus les ours, ceux qui constituaient " un enjeu local, national et international "? Qu'est devenu le contrat ? A quoi ont servis les budgets colossaux dépensés par l''IPHB ? L'objectif a t-il été atteint?
Le résultat de la gestion de l'IPHB est bien au delà "du pire" scénario envisagé par l’IPHB: "assurer à terme au pire le maintien de l’espèce".
On comprend mieux pourquoi l’audit doit a tout pris être "interne": pour continuer à nous jouer du pipeau.
Autre exemple qui montre bien que l’IPHB a toujours utilisé les statuts et les règles de sa charte comme bon lui semble. Je cite Farid Benhhamou:
“ Mai 1996. L’opération de réintroduction en Pyrénées centrales commence. Les élus béarnais voient d’un très mauvais oeil ce kidnapping du « monopole de l’ours ». Avec le constat des effectifs en Béarn et le temps qui passe (on est à la moitié de la charte), observant que le statu quo des aménagements est une situation transitoire de plus en plus mal vécue par les demandeurs, les responsables de l’IPHB jugent qu’il est temps de réagir. C’est le rôle du pacte d’objectifs.
En décembre 1996, ce pacte prévoit des mesures de sécurité pour les troupeaux, une accélération des travaux des dessertes des estives et la poursuite des programmes de coupes forestières. Pour ce qui concerne l’ours, l’Institution veut la capture puis le marquage d’un ours pour permettre de suivre ses déplacements et de prouver les capacités d’intervention si l’ours cause des difficultés. Mais le fait marquant est surtout le projet de lâcher une ourse en 1997 puis éventuellement une autre en 1998 si tout se passe bien (Mermet, 2006 [1998]). Ce dernier point a été obtenu après de longues délibérations du Syndicat mixte qui se sont terminées très tard dans la nuit. Connaissant la fragilité de ce vote, les responsables de l’IPHB se sont empressés d’entériner cette décision et de proclamer qu’elle avait été obtenue à la majorité (Hervé, com. pers.). En fait, il n’y eut ni examen, ni avis préalable du Conseil de Gestion comme l’exige expressément la Charte. »
Y a-t-il quelqu'un qui s'en souvient à l'IPHB?
"Jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort"
La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative (perte progressive de neurones) incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire.
Le premier symptôme est souvent des pertes de souvenirs (amnésie), se manifestant initialement par des distractions mineures, qui s'accentuent avec la progression de la maladie. L'atteinte neurologique s'étend par la suite, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, irritabilité, agressivité, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage) et la perte de la mémoire à long terme. La destruction des neurones se poursuit jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort.
L'IPHB se meurt. Je prie très fort.
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