Fred Edson Lafortune
Magazine Culture
Je m’endors, je rêveQue notre amour a fané, cette nuit.La mer s’est éteinteJusqu’à l’aveugle folie des vaisseaux morts. Et notre amour n’est qu’éphémère,Mais en réalité ? Mouvements des corps,Matins épuisés sur l’ombre des joues salées, cœursDont les battements sont si lasAu bout des songes trop grands pour une nuit.