La méthode consiste à charger des nanoparticules « enveloppes » de silice poreuse (Voir visuels), avec des composés capables d’identifier, de diagnostiquer voire ensuite de traiter les causes de l’infertilité. Le Dr Natalia Barkalina du Département d’obstétrique et de gynécologie de l’Université d’Oxford, auteur principal, explique le principe : » Ce qui est intéressant avec les nanoparticules, c’est qu’elles sont comme des enveloppes vides qui peuvent être remplies par toute une variété de composés puis insérées dans des cellules ».
Le défi posé par les spermatozoïdes : Les spermatozoïdes sont difficiles à étudier en raison de leur petite taille, de leur forme inhabituelle et de leur courte durée de vie à l’extérieur du corps. Pourtant la recherche sur l’infertilité doit relever ce triple défi. Et, ici, les nanoparticules
Les premiers résultats, obtenus sur du sperme de porc s’avèrent concluants mais il s’agit encore de les reproduire sur le sperme humain. Mais les scientifiques jugent leurs résultats prometteurs et espèrent être capables, d’ici quelques années seulement, d’expliquer et même de diagnostiquer les cas rares d’infertilité chez les patients. Puis même « livrer » des traitements grâce à la même technologie.
Source: Nanomedicine: Nanotechnology, Biology, and Medicine 06 November 2013 doi:10.1016/j.nano.2013.10.011 Effects Of Mesoporous Silica Nanoparticles Upon The Function Of Mammalian Sperm In Vitro(Visuel@Natalia Barkalina/Oxford University: Ensemble de nanoparticules de silice sous microscope électronique)