Neil Gaiman, vous commencez à le comprendre, c’est UN PEU mon auteur fétiche (et si vous ne l’aviez pas compris, vous pouvez aller voir là ou là). Et je me devais donc de vous parler de Fortunately The Milk. Livre "pour enfants". Je mets des guillemets, parce qu’il n’y a vraiment aucune raison de leur laisser une histoire aussi fabuleuse…
L’Histoire: "J’ai acheté le lait", dit mon père. "Je suis sorti du mon magasin et j’ai entendu ce bruit: T h u m m t h u m m. J’ai regardé en l’air et j’ai vu un immense disque en argent qui flottait en l’air au-dessus de Marshall Road. "Et bien" , me suis-je dit "On ne voit pas ça tous les jours". C’est alors que quelque chose d’étrange arriva…
Autant vous le dire tout de suite, j’ai adoré cette histoire de voyage dans le temps et dans l’espace. Le récit n’est pas long et je l’ai donc avalé d’une traite. Me plonger dans cette histoire m’a donné l’impression d’avoir à nouveau 8 ans. Vous y trouverez des éléments aussi extraordinaires qu’un stégosaure scientifique, des pirates, des "Wampires"… Une histoire sans maman, où le papa est le héros (c’est encore assez rare pour être souligné). Je ne sais pas s’il sera traduit en français, mais si vous avez quelques notions d’anglais, je vous conseille vivement de vous le procurer. Il est certain que les plus jeunes apprécieront (après votre gentille traduction live!) et les autres aussi!
Pour vous dire à quel point FTM m’a plu, j’ai assisté à une lecture à Londres, le mois dernier, en présence de Neil Gaiman. C’était l’occasion de voir en chair et en os l’auteur qui me surprend et m’épate depuis quelques livres maintenant, je ne pouvais pas manquer ça! Neil Gaiman est un auteur très populaire. Tellement que la file d’attente du Central Hall Methodist faisait deux fois le tour de l’établissement avant d’y pénétrer… Je ne savais absolument pas à quoi m’attendre et le moins qu’on puisse dire, c’est que le show a été largement assuré: première partie, humoriste (Andrew O’neill, absolument génial!), musiciens… Après avoir chanté We Will Rock You en tapant des pieds et des mains, autant vous dire que la salle été chauffée à bloc! Et puis IL est arrivé, et nous a conté son histoire, accompagné de son illustrateur, Chris Riddell, dont les dessins étaient retransmis sur des écrans. Les participants de la première partie (et d’autres personnes non identifiées par moi) du spectacle sont revenus faire des "voix". C’était drôle, magique, vivant, et le public était ravi. Moi aussi. Après tout ça, quelques questions choisies sur Twitter, Neil Gaiman évoquant Doctor Who (j’ai fondu sur mon piège!), parlant d’un Doctor Wouaf… La soirée se clôt par une chanson au ukulélé, interprétée par Amanda Palmer, épouse de Neil Gaiman et artiste. Voilà. Après tout ça, j’étais aussi euphorique qu’après un bon concert. Finalement, traversé la Manche pour aller voir un de ses auteurs préférés, ce n’était pas si fou que ça…
Stéphanie