Ronde d’Ermont : “Pour courir, il faut partir à point”

Publié le 18 novembre 2013 par Josyrunning @JosyRunning
Quoi de plus sympathique qu’une petite course avec son chéri un dimanche matin ? (Une première depuis deux ans !) En ce 17 novembre réfrigérant, nous avions tout prévu : 1. Un bon petit déj’ 3 heures avant la course comprenant du pain maison aux graines de tournesol, du thé et une banane 2. Bébé gardé par tonton, qui avait eu la gentillesse de faire une croix sur sa grasse matinée pour débarquer à 8h30 tapante, à domicile s’il vous plaît 3. Une superbe tenue hivernale (voir photo) pour ne pas geler sur place (le thermomètre affichait 4 petits degrés tout de même) 4. Une voiture qui roule pour nous conduire jusqu’au départ, à un petit quart d’heure de la maison 5. Sans oublier bien sûr les certifs médicaux et les épingles à nourrice Après avoir trouvé une jolie place pour garer titine, direction le gymnase pour récupérer les dossards. Quinze minutes de queue pour le pipi obligatoire, puis retour à la voiture en trottinant pour déposer les dernières affaires. Tout était OK. Echauffement terminé à 9h55 pour un départ à 10 heures. Nickel. Sauf que… Le coup de feu était en fait prévu à 10h30 ! Et que fait-on quand on a une demi-heure d’avance sur le timing ? Eh bien, on attend. D’abord, on retourne au gymnase pour retrouver un peu de chaleur (vu qu’on a plus qu’un tee-shirt à manches longues sur le dos). Du coup, on mange quelques gâteaux (Ben oui, avec un décalage d’une demi-heure, la fringale guette). Et puis, on ressort et on se ré-échauffe (tiens, tiens, y a vachement de monde tout d’un coup). Et puis, on n’en fait pas trop quand même pour ne pas perdre trop de jus. Du coup, on attend encore, en sautillant et en espérant que le temps s’écoule plus vite. On a un peu froid et on se dit mille fois : “Mais pourquoi n’a-t-on pas vérifié l’horaire de départ !”. C’est pourtant élémentaire. Remarquez, vaut mieux être en avance plutôt qu’en retard. Au moins, on peut quand même participer. Hum ! A 10h30, enfin, on est partis. Deux boucles plus tard et 10 km avalés, on a fini en 38’58” pour monsieur et en 46’45” pour moi. Pas le temps de s’étirer, direction la voiture pour ne pas faire attende tonton, déjà qu’on l’a fait lever tôt. “Dis, tu crois qu’on lui avoue qu’on s’est trompés d’horaire ?”… On a avoué. On ne s’est même pas fait grondé. Par Sylvie Marchal