Les échecs

Par Plcom @TousLesLoisirs

Rapportées en Europe à la suite d’échanges commerciaux et de guerres, les pièces ont évolué vers les pièces que nous connaissons aujourd’hui.

Histoire d’un jeu populaire

Si les échecs sont devenus si populaires, c’est qu’ils représentaient la vie au Moyen Âge. Les pions représentaient ainsi les paysans qui, seuls, sont faibles mais pas en groupe. En contrôlant les pions, donc le peuple, on contrôle une société très hiérarchisée où le roi est le centre de tout.

Les échecs ont suivi la tendance courtoise de l’époque en modifiant une des pièces, le fers, un vizir arabo-persan ; elle est devenue fiers ou fierce qui représente la femme. Au début, cette pièce était la plus faible du jeu. Valorisée, elle est devenue reine à la fin du Moyen Âge grâce à l’essor de la courtoisie, et a pris sa place et sa puissance à côté du roi. On a même trouvé une similitude entre vierge et fierce, qui sonne de façon presque identique.
Vers la fin du XIIe siècle, la métamorphose des pièces tirait à sa fin.

À l’époque, les règles du jeu étaient différentes de celles d’aujourd’hui. Son déroulement était aussi plus lent ; on l’a donc modifié pour le rendre davantage stimulant.

Les déplacements de la reine et du fou étaient plus simples qu’aujourd’hui. On a aussi dit que les pions étaient derrière les figures importantes telles que le roi, car à l’époque ce dernier prenait part à la bataille. Il se déplaçait souvent en premier, bougeait par-devant et pouvait manger les autres pièces de tous les côtés. La reine, quant à elle, se déplaçait et prenait en diagonale.

Les différentes pièces de jeu

Les échecs se jouent sur un échiquier composé de 64 cases : 32 noires et 32 blanches. Chaque joueur dispose de 8 pions, 2 tours, 2 cavaliers, 2 fous, 1 reine et 1 roi.


Plateau de jeu d’échecs

Le pion

Il avance droit devant lui.
C’est la seule pièce à ne pas pouvoir reculer.
Il avance d’une case à la fois, excepté lors de son premier coup où il peut avancer de 2 cases.
Il capture les pièces adverses en diagonale.

La tour

Elle se déplace le long des colonnes ou des rangées d’autant de cases qu’elle veut.
Elle peut avancer ou reculer, aller à gauche ou à droite.

Le cavalier

Il se déplace suivant le dessin d’un L, en changeant à chaque fois de couleur de case.
C’est l’unique pièce qui a la capacité de sauter par dessus les autres.

Le fou

Il se déplace en diagonale d’autant de cases qu’il veut mais toujours sur sa couleur (le fou placé sur une case blanche ne pourra évoluer que sur les cases blanches ; pareil pour le fou placé sur une case noire).

La reine (ou la dame)

C’est la pièce la plus puissante de l’échiquier.
Elle cumule le déplacement de la tour (horizontal et vertical) et du fou (diagonal).

Le roi

Il peut se déplacer dans n’importe quelle direction, mais d’une seule case à la fois.
Les 2 rois du jeu ne peuvent se côtoyer. Il doit toujours y avoir au moins une case entre les deux rois adverses.
On dit “échec” lorsque le roi est menacé par une pièce du camp opposé. Et “échec et mat” lorsque le roi, attaqué par une pièce adverse, est dans l’impossibilité de se soustraire à cette menace.

Le but du jeu

Le roi est en échec lorsqu’il est en position d’être pris par une pièce adverse. Il est illégal de maintenir son roi en position d’échec.

Il y a échec et mat :
* si le roi ne peut pas se déplacer
* si l’on ne peut interposer une pièce entre le roi en échec et la pièce qui le menace
* si l’on ne peut éliminer la pièce qui fait échec


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