Quelque étude (lue je ne sais plus où) décrivait un fait étrange : dans les couvents féminins, les cycles menstruels finissent par s’accorder, en une étrange synchronisation de ce qui est le plus intime dans l’ordre de la nature.
Pour la messe dominicale, ma famille est dispatchée, entre organiste de dépannage ici ou là, choriste fidèle à sa cathédrale et petite fille de Marie de la seule basilique qui propose ce service. Mais au retour des messes, autour de la table familiale, nul point commun des âmes et des discussions sur les lectures du jour : la forme ordinaire a son rythme, l’extraordinaire le sien.
Il serait temps qu’en plus de communier à la source et au sommet de la vie chrétienne, ces lectures soient synchronisés. On sait que la communion des saints dépasse nos limites. Nous sommes cependant baignés dans le temps, dans ce battement qui pour tous a commencé et s’arrêtera : il serait donc temps de finir la réforme liturgique et de synchroniser les lectures. Forme ordinaire ou extraordinaire.
Mais s’il faut 25 ans pour modifier le Notre Père, combien en faudra-t-il pour cela…