La parole présidentielle du printemps dernier, selon laquelle la France n'avait pas à se laisser dicter les modalités de la réforme des retraites, n'était qu'un artifice. En échange du délai de 2 ans pour atteindre l'objectif des 3% de déficit, l'ensemble des recommandations du commissaire Olli Rehn, en charge des affaires économiques et monétaires, ont été suivies à la lettre. On en connaît les conséquences : une crise économique et sociale, politique et morale d'un extrême gravité, une aggravation des inégalités et de la pauvreté, un climat de très vives tensions.
Le satisfecit de la commission européenne apparaît aujourd'hui comme une véritable provocation adressée au peuple français : " vous n'avez pas voté pour cela…et alors ? On va continuer….". La plus belle des réponses est de retrouver le chemin du rassemblement et de l'action pour une politique de gauche, une politique de résistance et de contre-offensive.
Ce post figure sur le site du PCF, nul ne peut contredire ce qui est dit. Il se termine par : il faut retrouver le chemin du rassemblement et surtout de l'action.
Rassembler qui ?
Je suppose que l'on parle des forces de gauche puisque qu'il est dit qu'il fallait rassembler dans l'action pour une politique de gauche.
La question que je me pose c'est, est-ce que dans ce rassemblement de gauche, le PCF pense aussi au PS ?
Car dans ce cas, ce n'est pas toute la gauche, mais aussi les sociaux libéraux, et si un moment encore on peut s'imaginer que le PS est à gauche alors oui les autres composantes de gauche et réellement à gauche sont aujourd'hui de l'extrême gauche.
Soyons lisibles, clairs, c'était le moment de réaffirmer, qui nous étions !
Au lieu de cela, le PCF dans certains endroits et notamment à Paris, ne lâche pas la laisse qui le tient au collet et part avec le PS qui aujourd'hui applique une politique de droite.
Des mots, que des mots ! Paroles, paroles et paroles disait la chanson !