Le gouverneur Midjiyawa Bakari a visité trois sites jeudi dernier à travers la région. La descente du gouverneur Midjiyawa Bakari, accompagné de son état-major, s’est faite sur trois sites essentiellement.
Il s’agit des travaux de réhabilitation de l’axe Yaoundé-Bafoussam-Bamenda ; des travaux de construction du stade Omnisports de Kouekong et du bitumage de la route Foumban-Manki, longue de 40 km. Objectif, se faire une idée de l’état d’avancement des chaniers.
Réhabilitation de l’axe Yaoundé-Bafoussam-Bamenda
Ici, les travaux ont sensiblement évolué. Après avoir achevé les tronçons 1 (Yaoundé-Ebebda) et 2 (Ebebda-entrée Bafoussam), l’entreprise Razel en charge du chantier a attaqué depuis le 1er octobre dernier, le tronçon 3 (Camp militaire Bafoussam-Bamenda) par le décaissement de la chaussée. Le coût de ce tronçon 3 tourne autour de 27 milliards de F. Actuellement, précise Isidore Moube, l’un des membres de la mission de contrôle, les autres phases suivent, telles que la mise en place de la couche de base, le réglage et la mise en place de la couche de roulement. Les travaux se déroulent de façon satisfaisante et sont exécutés selon les termes du contrat. Néanmoins, précise-t-on ici, « le financement qui est en place permet d’aller jusqu’à environ 2 km de Mbouda. Si rien n’est fait d’ici là, on sera obligé d’arrêter les travaux. Mais le maître d’ouvrage est en train de rechercher des financements pour nous donner un avenant qui nous permettra de continuer jusqu’à Bamenda. » Si tout se passe bien, les travaux devraient être achevés dans un an et six mois (avril 2015).
Construction du stade Omnisports de Kouekong
Sur ce chantier financé en grande partie par la Chine, les travaux piétinent. Après les terrassements effectués en 2012, ce n’est que le 30 septembre dernier que l’entreprise Cmec (China Machinery Engineering Corporation) a relancé les travaux. La livraison du chantier est prévue pour novembre 2015, pour un coût total de 20 milliards de F. Rendu à ce jour, 47% du travail est déjà été exécuté. Selon Charles Yamdeu, chef de la mission de contrôle dénommée Cauduc (Cabinet d’architecture et d’urbanisme du Cameroun), il reste à réaliser le gros œuvre (la construction des gradins et ouvrages annexes tels que les vestiaires, les salles de conférence, bref, tout ce qui entoure la salle de mise en condition des sportifs). Le cabinet Cauduc veille à ce que les travaux soient faits dans les normes et conformément au cahier de charges. Seul hic, le retard accusé par le Cameroun dans le paiement de sa quote-part. Néanmoins, le gouverneur Midjiyawa Bakari a rassuré l’entreprise chinoise de ce que lesdits paiements seront bel et bien effectués en temps opportun.
Bitumage de Foumban-Manki sur la nationale N°6
Ici aussi, les travaux piétinent également. Le délai contractuel de 18 mois pour la livraison a expiré au point où l’entreprise turque a obtenu une prolongation de délai de trois mois. Long de 40 km, ce chantier devrait permettre de désenclaver les régions septentrionales du pays. Le coût des travaux est estimé à 18 milliards de F supportés à 56,9% par le Cameroun, 27,5% par la Banque islamique de développement et 15,6% par le Fonds de l’OPEP pour le développement. Selon Shatana, le Dg de l’entreprise Eser Contracting Industry Co. Inc, en charge des travaux, à ce jour, il ne reste plus qu’à bitumer la chaussée et faire la signalisation. Cet ingénieur de génie civil, explique qu’en 25 ans d’expérience professionnelle et après avoir travaillé dans 11 pays, c’est la première fois qu’il creuse une roche (basalte) aussi dure que celle qu’il affronte au Cameroun. Il se fend d’ailleurs d’un commentaire pour dire que le gravier concassé sur ce chantier peut construire 20 000 logements sociaux au Cameroun. L’on n’attend plus que la livraison du chantier.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble