Bas nylon, un mot qui se pose entre différents univers, celui des mots, des écrivains, des poètes et des chanteurs, mais aussi celui des photographes avec tant de variantes. Photos de mode, photos érotiques, simples nus artistiques ou clichés de new burlesque, mais aussi de vulgaires images pornos. Une croisée des chemins qui parfois mérite des regards, de la curiosité ou des questionnements, car qui voit quoi sur l'écran ou le papier !
Bas nylon aussi dans la mode plus simplement c'est univers de couture, de haute-couture ou accessoirement de la lingerie, son origine finalement.
Bas nylon encore dont on parle entre fétichistes sages, entre pornographes pervers, dans un univers sexuel, là encore l'intimité frôle le pire en partant du meilleur : la douceur.
Alors chacun entend les mots "bas nylon", imagine la suite de ses pensées, de ses préjugés. Qui entend quoi dans ce duo de mots ?
Ainsi apparaissent des règles sur les réseaux sociaux, hygiéniquement parfait et sans scrupules, parfois dans des univers plus privés des chartes avec un peu de tout et son contraire, parfois même des aberrations délirantes. Mais la liberté de chacun frôle celle des autres, une anarchie organisée ou une démocratie libérale, je ne saurai vous dire exactement !
Au milieu de tout cela, des blogs, des passionné(e)s qui aiment partager, mais aussi des nombrilistes qui adorent garder leur savoir, leurs connaissances, leur petit monde, peut-être un début de principauté du bas nylon, avec des sujets sans impôts, ou une vision de la vie en autarcie du savoir.
J'avoue être surpris par ces comportements, ne peut-être pas les comprendre, mais j'insiste, leur choix est une liberté individuelle.
Je prefère partager une vision esthétique, non dégradée par des photos de street-style douteuses mais de beaux clichés picorés sur le net certes, avec des photographes et artistes, des esthètes de la pellicule et des modèles voluptueuses. J'aime ce monde glamour, altruiste.
Parfois je suis déçu, voyant certaines propositions se flétrirent sans réponse, sans réelles envies de l'autre côté. Voulant partager, proposant de remplir le musée virtuel de nouvelles photos, de collections discrètes mais bien réelles, et finalement retrouvant mon propre enthousiasme comme unique moteur du musée. Je ne vous le cache pas, j'ai cru, j'ai vu mes emails, mes demandes, mon envie de l'enrichir pour tous, je n'ai pas vu les réponses, j'ai attendu leurs photos, et aujourd'hui je suis amer.
Finalement vivons cachés, ne défendons pas les bas nylon, ne faisons aucune promotion pour ce symbole glamour, sans en citer les origines, les us et les coutures.
Laissons le bas nylon disparaître, ne partageons surtout pas nos photos de pochettes, nos histoires, nos livres ou nos initiatives.
Et si un jour une personne s'engageait à vouloir le remettre en avant, le défendre avec un prix littéraire ou artistique, avec un panel médias plus large donc plus visible, souhaitant en faire une nouvelle réelle tendance de mode, positive et féminine, espérant de nouveaux livres sur le sujet : oubliez-le, laissez-le dans sa folie, seul dans un univers soyeux, il finira pas s'y noyer, heureux.
Nylonement