Rien de nouveau sous les flocons -
Vous n’avez pas pu y échapper. Le 35ème époside des aventures d’Asterix est sorti il y a quelque semaines. Un événement dans le monde de la BD et, plus largement, dans le paysage culturel. J’ai bien évidement cédé face au battage médiatique.
Cet opus-ci se déroule dans les terres écossaises, sous un hiver rugueux. Nos héros courageux et bien-veillants aideront un naufragé à reconquérir sa bien-aimée et à sauver son village qui court un grand danger … en fait, une histoire sans réel intérêt.
Mais ce numéro est particulier car il s’agit du premier épisode qui échappe aux mains d’Uderzo (Goscinny, le scénariste, étant décédé en 1977). Et la recette qui a fait le succès d’Asterix n’a pas changé d’un poil : des gags enfantins, des jeux de mots, des références à l’actualité sociale, des scènes en joyeuse pagaille et un happy-end autour du grand banquet. De ce point de vue, rien de surprenant. Côté dessin, le travail de copiste de Didier Conrad est remarquable. Il a parfaitement singé le dessin pétillant et les couleurs franches caractérisant le style d’Uderzo.
Cet album s’inscrit dans la droite ligne de ces prédécesseurs et il me laisse un sentiment mitigé ; c’est avec un vrai plaisir que j’ai retrouvé le petit moustachu, le grand enrobé et tout le village d’irréductibles gaulois, mais c’est toujours trop routinier à mon goût.
note : 6/10 scénario : Jean-Yves Ferri dessin : Didier Conrad en savoir plus