Il paraîtrait...

Publié le 17 novembre 2013 par Ericguillotte
dimanche 17 novembre 2013

- que l'œil humain, dans l’obscurité, ne voit pas du noir, mais plutôt un gris très foncé, appelé eigengrau. La nuit, tous les chats…on le savait donc. Mais aussi, re-donc, tous les autres humains le sont également, gris. Et, re-re-donc, si on voulait vraiment naître tous égaux, il faudrait décider que les salles d’accouchement soient dans le noir complet. Et si on voulait grandir égaux, on vivrait sans lumière. Allons plus loin, l’avenir de l’humanité réside-t-il dans la nécessaire cécité de chaque humain pour empêcher les vilains pas beaux méchants horribles de le devenir ? Ou bien, doit-on élever nos petits pendant 5 à 10 ans dans le noir afin qu’ils s’estiment, s’apprennent, se comprennent égaux et puissent vieillir paisiblement en s’aimant les uns les autres ? On peut essayer, peut-être ne fera-t-on pas pire que ça n’est déjà !
- que le fait de se boucher le nez lors d'un éternuement peut engendrer des variations de pression qui peuvent endommager l'oreille interne et les tympans, mais aussi causer des ruptures d'anévrisme ou un pneumothorax. Vous le gardez pour vous. Ne transmettez l’information qu’à des personnes que vous considérez dignes de confiance. Et puis, si vous croisez des malotrus, des criminels, quelques politiciens qui pencheraient très fort du côté qu’un marin appellerait tribord, vous les suivez, des jours et des jours s’il le faut, en faisant ami-ami s’il le faut, en prenant sur vous s’il le faut, et puis, au moment opportun, hop, la pince index-majeur, et on bouche. On peut essayer, peut-être ne fera-t-on pas pire que ça n’est déjà !
- que le mal de tête en mangeant une glace ou en avalant une boisson très fraiche viendrait d'un afflux brutal de sang vers le cerveau, celui-ci détectant une agression de froid. Alors, à défaut de pièces obscures ou de pincements violents de nez, on peut gaver les gros cons de glaces, ou on peut leur injecter des boissons glacées que nous aurions toujours à porter de mains dans des pipettes prêtes à l’emploi, dans une glacière à bandoulières. Évidemment, tout ça demande organisation, préparation, planification, et sera chronophage. Mais je rappelle qu’il en va du bien-être de notre planète ! On peut essayer, peut-être ne fera-t-on pas pire que ça n’est déjà !