La Direction générale de la santé estime à 3,5 millions le nombre de personnes concernées en France, dont 100 000 sont atteintes de formes sévères nécessitant une oxygénothérapie à domicile.
Dans les pays développés, les femmes sont désormais presque autant touchées que les hommes, notamment en raison du développement du tabagisme féminin. La BPCO est le plus souvent diagnostiquée après 40 ans. Elle est confirmée par un test appelé spirométrie, permettant de mesurer au repos ou à l’effort les différentes capacités pulmonaires, les volumes pulmonaires et les débits d’air (inspiration, expiration) d’un patient.
Le tabac premier coupable
La principale cause de BPCO est la fumée du tabac (tabagisme actif ou passif). Mais on compte aussi dans les facteurs de risque la pollution de l’air dans les habitations et dans l’atmosphère, ainsi que les poussières et substances chimiques du milieu professionnel. Des infections fréquentes des voies respiratoires inférieures au cours de l’enfance créent un terrain propice pour le développement ultérieur de la pathologie.
Actuellement, la BPCO n’est pas curable, mais son traitement ralentit l’évolution de la maladie. Selon les projections de l’OMS, le nombre total de décès par BPCO devrait augmenter de plus de 30 % dans les dix ans à venir.
Au CHRU de Tours
39% des patients hospitalisée en service de pneumologie en 2012 (638 des 1636 patients hospitalisés) avaient une BPCO dont 8% avaient besoin d’un appareil ventilatoire pour respirer.
16% des hospitalisations en pneumologie en 2012 étaient directement liées à une aggravation ou une complication de la BPCO (335 séjours pour aggravation de la BPCO sur un total de 2043 séjours)
Date et lieu : Le mercredi 20 novembre 2013, AIR Centre participe à la Journée mondiale de la BPCO et tiendra un stand sur le site de l’hôpital Bretonneau, dans le hall du bâtiment B1A, de 10h30 à 16h.
Source : Communiqué, du 15 novembre 2013, du CHRU de Tours
Contact : Anne-Karen Nancey - 02 47 47 37 57