Le thème de la culture rassemble une cinquantaine de personnes
avec Creil-Avenir
Les amis de Creil-Avenir ont réuni ce samedi 16 novembre une cinquantaine de Creillois tout au long de l'après midi dédié au thème de "La culture dans la ville" Devant une assemblée composée de personnes d'une grande diversité, Jean-Paul Legrand a parlé d'éducation et de culture. Il a dénoncé la mise en place extrêmement problématique de la réforme des rythmes scolaires dans la commune, soulignant que les enfants étaient en danger du fait du manque de mesures de sécurité lors des ateliers TAP puisque le personnel n'avait pas procédé à des exercices d'évacuation incendie, et n'est pas formé aux gestes de premiers secours.
Il a évoqué une partie de son programme pour l'éducation afin de favoriser la rencontre entre les Creillois, le partage de leurs cultures, le développement de leurs initiatives. Présentant une expérience d'Amérique latine favorisant l'éducation musicale en direction des populations les plus modestes il a estimé que volontés citoyenne et politique devaient se conjuguer pour aller en ce sens dans notre commune.
Il est revenu sur une partie de son programme en démontrant comment il était possible de réaliser des économies qui pouvainet être réinjectées dans le circuit du marché local et ainsi créer de la valeur partagée.Car a-t-il dit en présentant Bruno Gosselin son directeur de campagne : "Bruno pense comme moi que nous avons un territoire qui détient des atouts très importants qui n'ont pas été mis en valeur parce que les politiciens se sont quereller durant des années et n'ont pas voulu, ni su, mettre en commun leurs volontés pour favoriser un véritable projet économique en cohérence avec notre territoire.".
Franck Artison, le conseiller en développement durable de l'équipe de Jean-Paul Legrand a montré qu'il était possible aujourd'hui de favoriser des initiatives territoriales permettant des économies d'énergies utiles à la communauté. Une habitante s'est adressée à la salle en déclarant " Il faut que les Creillois aient une autre image de leur ville, il faut qu'ils comptent sur eux-mêmes et se disent qu'ils sont totalement capables de prendre des initiatives loin de l'image de "cas sociaux" que les politiciens leur imposent".
L'après-midi s'est poursuivi avec le jeune viloniste vénézuélien Emmanuel Maestre qui a joué du Bach et des airs de son pays natal . Puis elle a continué avec Diallo Sékouba, artiste africain qui a joué de la kora, Daniel à la guitare et Franck au jembé. Au final les quatre muisiciens qui se sont produits en toute amitié pour Creil-Avenir se sont retrouvés pour une improvisation qui a charmé l'auditoire.