The Crazy Ones // Saison 1. Episode 8. The Stan Wood Account.
Au bout de huit épisodes, je me demande toujours ce que The Crazy Ones veut réellement raconter. Je me surprends à passer toujours de bons moments avec les personnages et le tout
est même plutôt agréable dans son ensemble. Il y a quelques scènes drôles (notamment Ed Asner qui dans cet épisode jouera au blagueur sérieux) mais voilà, il y a toujours un truc
que je ne comprends pas et c’est où veut-on en venir. Cela ne devrait pas plus me perturber que ça et pourtant, c’est ce qu’il se passe avec cet épisode. Cela me déçoit de la part de
David E. Kelley car il a un superbe casting et puis une manière d’écriture que j’aime bien mais sa série semble être bâtie sur un château de cartes prêt à s’écrouler. Cet épisode
invite deux anciennes gloires de la télévision américaine : Ed Asner et Brad Garrett. Ed Asner incarne un personnage à l’égal de ce que l’on peut attendre de
l’acteur. Ses faces à faces avec Robin Williams sont plutôt cocasses et The Crazy Ones n’a pas besoin de forcer les traits ce qui est une excellente chose.
Cependant, j’ai l’impression que Ed Asner fait encore et toujours la même chose.
Ce n’est pas forcément une critique dans le sens où il me fait toujours rire (ici ou bien dans Modern Family par exemple) mais j’aurais bien aimé qu’il soit plus drôle, drôle
comme dans la conclusion de l’épisode où en roue libre il s’éclate et cela se sent. Peut-être que The Crazy Ones devrait être un peu plus libre dans son comique de situation et
laisser Robin Williams prendre parfois les choses en main. Il est toujours excellent acteur et trouvera toujours le moyen de nous faire rire avec n’importe quoi. Car c’est aussi
ça un grand comique américain. Asner incarne dans cet épisode Glenn Hastings. Dommage que The Crazy Ones ne cherche pas à l’exploiter de façon
beaucoup plus judicieuse car je suis certain qu’il y avait largement de quoi faire. Ensuite nous avons donc Brad Garrett qui incarne Gordon, un personnage qui m’intéresse. C’est
un partenaire de Simon et même s’il n’a jamais été présenté clairement depuis le début de The Crazy Ones, il semble être important dans toute cette histoire.
Note : 6/10. En bref, The Crazy Ones me plait et je ne vais pas m’en plaindre.