C’est l’histoire d’un prêtre…

Devezh mat, Metz, mont a ra ? Une fois n’est pas coutume, laissez-moi aujourd’hui vous raconter une petite blague.

Alors voilà : un prêtre catholique français décide de faire un voyage au Cameroun. À l’agence de voyage, on le met en garde : « Je ne vous conseille pas d’aller là-bas, mon père, cette région est risquée pour les ressortissants français.

- N’ayez crainte, mon fils, répond l’homme d’église, Dieu me protégera ! » Et l’agent lui vend son voyage sans ajouter un mot de plus. Une fois le curé arrivé à la frontière camerounaise, les douaniers le mettent en garde : « Il est encore temps de recul, mon père, le pays est risqué pour les ressortissants français.

- N’ayez crainte, mon fils, répond l’homme d’église, Dieu me protégera ! » Et le douanier le laisse passer la frontière sans mot dire. L’ecclésiastique continue à faire son tour dans le pays et s’aventure dans une région où des militaires patrouillent ; une jeep s’arrête et un soldat le met en garde : « Mon père, vous êtes fou de vous ballader là ! Le bled est super risqué pour les ressortissants français ! Montez à bord, on vous ramène à bon port !

- N’ayez crainte, mon fils, répond l’homme d’église, Dieu me protégera ! » Et le soldat, désarmé, abandonne la discussion et reprend la route. Une demi-heure plus tard, le curé se fait assaillir et enlever par des islamistes. Une fois seule dans le gourbi qui lui tient lieu de cellule, il fait une prière et le Christ lui apparait : il lui demande : «  Seigneur Jésus, je ne comprends pas, j’ai toujours été un bon prêtre, pourquoi Notre Père n’a-t-il rien fait pour m’éviter cette captivité infâmante ?

- Qu’est-ce que tu racontes, répond le Christ ? Il t’a envoyé un agent de voyage, un douanier et un soldat pour te mettre en garde, tu t’attendais à quoi d’autre ? »

Kenavo, les aminches !