Les auteurs rappellent que le syndrome métabolique est un groupe de facteurs de risque comportant, l’obésité, l’hypertension, l’inflammation, la dyslipidémie, l’intolérance au glucose et l’insulino-résistance et la dysfonction endothéliale et qu’il touche environ 37 % des adultes aux Etats-Unis.
Alors que les bénéfices des myrtilles ont déjà été documentés, tout comme ceux des fruits rouges en général, ces résultats montrent que les bénéfices sont également constatés sur un modèle animal d’obésité, un modèle « fidèle » car ses parois vasculaires subissent, en cas de syndrome métabolique, une vasoconstriction qui affecte le flux sanguin et la régulation de la pression. Or ici, l’étude démontre que l’équivalent chez le rat, d’une consommation de 2 portions de myrtilles par jour durant 8 semaines chez l’homme, réduit cette vasoconstriction, améliore l’équilibre entre la vasorelaxation et la constriction dans la paroi vasculaire, améliore la circulation sanguine et la régulation de la pression artérielle.
Des bénéfices sur la fonction endothéliale : La même équipe avait déjà démontré l’effet bénéfique des polyphénols sur l’inflammation chronique et le profil lipidique et l’expression du gène associé au syndrome métabolique, cette étude élargit leurs bénéfices à la réponse inflammatoire et la fonction endothéliale. Elle suggère qu’une consommation régulière de myrtilles contribue à améliorer les pathologies associées au syndrome métabolique et permet de réduire ainsi le besoin de médicaments et d’intervention médicale.
Source: Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism 06 November 2013 10.1139/apnm-2013-0249 Wild blueberry consumption affects aortic vascular function in the obese Zucker rat (Visuel © Lsantilli – Fotolia.com)
CRISE CARDIAQUE: 3 portions de fruits rouges pour un tiers de risque en moins -