Caractéristiques :
Genre : Roman
Format poche : 288 pages / 6,60 €
Résumé :
Ferdinand, veuf depuis quelques années vit seul dans sa très grande ferme, mais sans enthousiasme. Il a 2 fils, un qui s’est exilé en Australie et l’autre pas très loin mais avec lequel il ne s’entend pas vraiment. Un jour, en rentrant du village avec ses petits-fils, les Lulus, il constate que le toit de sa voisine Marceline est sur le point de s’effondrer. Pour les petits, il va de soi que Ferdinand doit inviter celle-ci à la ferme. Après quelques hésitations il se lance et va la chercher. De fil en aiguille, la ferme va se remplir avec Guy, un ami devenu veuf lui aussi, 2 vieilles femmes, des étudiants, plein d’animaux et plein d’idées pour bien cohabiter…et puis, Paulette…
Avis par Lolo :
Ce roman est un petit bijou ! Il est porteur d’espoir. Il nous montre que la solidarité existe même entre les différentes générations, il suffit parfois de le vouloir et d’y croire. Les chapitres sont très courts et progressifs quant à l’histoire et à la façon de vivre en harmonie des personnages. Bien sûr Ferdinand en est le pilier mais on se rend vite compte que tous les autres apportent leur « pierre à l’édifice ». Ici, les jeunes et les moins jeunes sont présents avec leurs qualités mais aussi leurs défauts. Chacun arrive avec son vécu et malgré les épreuves endurées par cette vie qui n’épargne personne, on peut finalement retrouver un peu de bonheur. J’ai trouvé tous les personnages, émouvants et certains passages bouleversants mais tellement bien écrits ! Ma préférence va quand même aux Lulus qui ont la candeur mais aussi la justesse dans leurs propos et ce malgré leur jeune âge. Barbara Constantine nous montre ce que serait une société avec un « melting-pot » des générations. La solidarité fait qu’ensemble on est plus fort, on partage son savoir, mais aussi ses joies et ses peines qui deviennent du coup bien plus faciles à supporter. Un magnifique livre accélérateur d’énergie, porteur de bonnes vibrations, qui nous réconcilie avec l’avenir.
Et puisPaulette?Barbara Constantineromanavisresumelivrecritique