Film: La Nuit des Morts Vivants (1968)

Vous aimez les films kitsch en noir et blanc? Back to Classic! Voilà le film de zombie par excellence.

Loin de tout effets spéciaux on se plonge dans le cinéma à l’état brut de la fin des années 60′s, avec la bande son qui craque et les effets sonores faits dans une chambre de bonne avec les moyens du bord: c’est une des choses qui fait le cachet du bon vieux film de zombie à mon sens.

 Le scénario

L’histoire se déroule en Pennsylvanie aux USA pendant les années 60′s.

Tout commence dans un endroit calme, plutôt paisible, PRESQUE reposant bref…un cimetière.

L’ambiance

Une ambiance anodine devenant progressivement oppressante accompagnée d’une bande sonore qui saura nous mettre dans l’ambiance. On y retrouve beaucoup de simplicité dans les dialogues restant néanmoins efficaces sans pour autant avoir le besoin de ressentir l’impatience de trouver LA phrase culte du film comme on pourrait en avoir dans des films plus récents.

Le film sera ponctué de situations d’attente avant l’action “le calme avant la tempête”. Ne croyez pas vous laisser surprendre par l’ennui car ce sera bien rythmé et dosé tout au long du film: je l’ai franchement apprécié! Vous n’échapperez pas à un peu de romance (ce qui satisfera le public féminin très certainement), pour ma part ça me fait “pffff aller c’est pas le moment, aaaargh bastoooon!”.

“Si un jour une attaque de zombie éclate c’est le film pédagogique à voir pour survivre” ,enfin, ça c’est ce que je me suis dit avant de” ….non là je vais spoiler!

Le film s’achève sur une fin inattendue qui est vraiment la claque “nooooon pas comme ça!”.

Conclusion

Hey vous barrez pas c’est pas fini vous ratez le meilleur!

Bon je disais, après la fin vous verrez les photos prises suite à l’évènement final du film qui sera riche en émotions, vous montrant sous un regard complice et totalement différent l’histoire du point de vue des protagonistes: vous serez là, impuissant et sachant LA vérité authentique sur cette histoire, c’est ce qui fera de vous le “témoin rescapé” du drame auquel vous avez jeté un regard extérieur au début vous ayant entraîné malgré vous dans cette sombre et funeste tragédie.