Face à la banalisation de la haine observée ces derniers jours, à la multiplication des actes anti-républicains et anti-patriotes le président de la République, le gouvernement et l'ensemble des socialistes ont prôné la fermeté et la défense des institutions républicaines.
Face à la «banalisation de la haine», une révolte des Républicains est nécessaire
Suite aux derniers remous anti-républicains qui ont émaillé ces derniers jours, François Hollande a appelé à de la fermeté, lors du conseil des ministres du 13 novembre :
Najat Belkacem ✔ @najatvb Follow
Le PR : les incidents des derniers jours, sont autant d'atteintes à la République, à ses principes, ses valeurs, et appellent la fermeté.
Pour rappel, suite aux premières insultes racistes qu'avait essuyé la garde des Sceaux, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déjà condamné ces comportements lors d'une question du député socialiste Jean Glavany lors des questions au Gouvernement :
Question de soutien de Jean Glavany à... par LeLab_E1
Pour Harlem Désir, on est aujourd’hui en face d’un « bloc droitier extrémisé qui voudrait remettre en cause le choix du changement » fait par les Français, le 6 mai 2012. Le Premier secrétaire du Parti socialiste a appelé à une « révolte des Républicains » face à la montée des comportements racistes.
Harlem Désir appelle a une "révolte des républicains contre le racisme" - Le face-à-face de Christophe BarbierFaisant allusion aux déclarations de Christian Jacob à l’UMP ou de Hervé Morin du Nouveau Centre, qui ont mis en cause la légitimité de François Hollande à la tête de l’Etat, Harlem Désir a souligné :
Ce climat de racisme, de haine, va au-delà, malheureusement, de l’extrême droite, parce que je vois aussi qu’on essaye de mettre en cause la légitimité des institutions de la République, quand on met en cause le président de la République. Et une partie de la droite a tenu des propos qui n’étaient pas acceptables.
Lorsqu’il s’est rendu dans l’après-midi du 11 novembre à Oyonnax (Ain), où plus de 200 maquisards avaient défié l’armée d’occupation et la police de Vichy en manifestant dans les rues le 11 novembre 1943, François Hollande a lancé une mise en garde aux Français en les appelant à « faire vivre » la République :
La République, c’est de ne jamais rien laisser passer face aux haines, aux intolérances, aux extrémismes, au racisme, c’est l’exigence de ne jamais céder devant les pressions d’où qu’elles viennent.
Face à ces faits, le gouvernement agit
Une enquête pour injure raciale a été ouverte mardi contre l’hebdomadaire d’extrême droite Minute suite à sa Une qui a généré l'indignation de nombreux socialistes.
Marisol Touraine ✔ @MarisolTouraine Follow
Une abjecte de "Minute", le journal de ceux qui n'aiment pas la France et incitent à la haine raciale
Claude Bartolone @claudebartolone Follow
Faut-il qu'ils la craignent pour autant l'insulter et insulter la France? Solidarités #taubira
David Assouline ✔ @dassouline Follow
Minute :pour la presse,comme pour les groupes ou individus,il n'y a pas de place pour l'expression"de la haine raciste dans notre République
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a dit réfléchir aux « moyens d’agir contre la diffusion » de Minute. SOS-Racisme et le MRAP ont annoncé qu’elles allaient porter plainte contre la publication d’extrême droite. « La France, ce n’est pas ça ! » a lancé Harlem Désir, invité mercredi matin sur i>télé.
Harlem Désir @harlemdesir Follow
Révolté par l'ignoble Une de Minute sur Taubira. Ça suffit le racisme et l'extrémisme ! Ce numéro doit être saisi. Républicains debout !
Par ailleurs, François Hollande a rappelé en conseil des ministres que Christiane Taubira allait faire partir sous peu une circulaire pénale relative aux actes de violence commis en marge des manifestations contre l’écotaxe, portant notamment sur une réponse « rapide et circonstanciée » de l’autorité judiciaire.
Mercredi 14 novembre, la garde des Sceaux a réagi aux attaques la visant lors du journal télévisé de 20h sur France 2 :
Alors candidat, François Hollande avait déjà lancé un avertissement à tous ceux qui pensent pouvoir échapper à la rigueur de la loi. C’était lors de son discours du Bourget, le 22 janvier 2012:
Tous ceux-là, les délinquants financiers, les fraudeurs, les petits caïds, je les avertis : ceux qui ont pu croire que la loi ne les concernait pas, le prochain président les prévient, la République, oui, la République vous rattrapera !