Le directeur de publication du journal «La Dépêche de Midi», n’a pas pu accéder au Président Paul Biya à cause de sa garde. Ce qui s’est produit ce jeudi 14 novembre 2013 dans la capitale économique du Cameroun est tout à fait remarquable.
Pendant que le Chef de l’Etat camerounais s’apprêtait à prendre congé de ses illustres invités, après la cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction du deuxième pont sur le Wouri, il a été interpellé par le pasteur André Christel Fanga. Celui-ci noyé dans la masse d’hommes de médias venus couvrir l’événement, a crié «prési», en brandissant un exemplaire de son journal. Sur la première de couverture on pouvait lire en titre, hommage à Paul Biya Dieu Merci pour cet homme. Dans cette édition N°002 du 26 juin 2013, le directeur de publication démontre que le locataire du Palais de l’Unité représente une chance énorme pour notre pays. Pour André Christel Fanga, il faut rendre grâce au Dieu Tout Puissant parce qu’il nous a donné Paul Biya. Le promoteur du Renouveau est au pouvoir parce que Éternel des Armées l’a voulu. Tout ce que Dieu Le Père fait est bon et pour cette raison, les Camerounais doivent le magnifier au lieu de passer le temps à se plaindre.
Le Révérend Pasteur Christel Fanga en bon homme de Dieu, appelle tous ses concitoyens à accepter la volonté du Seigneur. Depuis que le directeur de publication de La Dépêche de Midi a produit une édition sur l’Homme Lion, il a tenté à plusieurs reprises de rencontrer le père des Grandes Ambitions. Toutes les ficelles ont été expérimentées mais à chaque fois, il s’est violemment heurté à une résistance farouche des proches du Président Biya. L’occasion faisant le larron, notre confrère Fanga a donc choisi la cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction du deuxième pont sur le Wouri, pour avoir accès au natif de Mvomeka’a. Les cris du pasteur ont attiré l’attention du Nnom Ngii. Le président Biya qui aime particulièrement les bains de foule, frappé par le message mentionné en couverture du journal de Fanga, s’est arrêté et a fait un geste de la main. Si on s’en tient à ce geste, le numéro un camerounais demandait à son compatriote d’aller à sa rencontre. Au moment où le journaliste André Christel Fanga a foncé vers le fils de Biya ’a Bi Mvondo, sa garde rapprochée s’est énergiquement opposée.
Cet épisode douloureux a eu pour effet de refroidir les ardeurs du pasteur Fanga. Jusqu’à présent, l’homme d’église ne comprend pas comment il a pu échouer si près du but. Le sort que Christel Fanga vient de connaitre, est celui réservé à nombre de Camerounais qui veulent rencontrer le Chef de l’Etat. Quelques soient les subterfuges utilisés, ils finissent toujours par tomber dans la nasse de l’entourage du Président de la République. Le pensionnaire du Palais d’Etoudi, a quitté le lieu de la cérémonie sans s’entretenir avec André Christel Fanga. Selon lui, Le Seigneur lui permettra de rencontrer la plus haute autorité de l’Etat. D’ailleurs, Fanga n’est pas près de se décourager. Tôt ou tard, son rêve va se réaliser. Et n’en déplaisent, à ceux qui pensent que le promoteur de La Dépêche de Midi a travaillé pour rien. Les Saintes Écritures commandent que tout homme doit gagner sa vie à la sueur de son front. Tout travailleur a droit au salaire. C’est la loi de la nature qui le veut. Dans la vie, on ne récolte que ce qu’on a semé.