Bourgois, 29 août 2013, 155 pages
Résumé de l'éditeur :
Las du quotidien de sa vie de bureau, Donald décide de partir naviguer seul pendant trois mois en mer du Nord. Maria, sa fille de sept ans, le rejoint pour la dernière étape qui doit les ramener du Danemark aux Pays-Bas, où ils retrouveront sa femme.
Mer étale, complicité entre le père et la fille: la traversée s annonce idyllique. Mais rapidement, les nuages noirs se profilent à l'horizon, et Donald semble de plus en plus tourmenté. Jusqu'à cette nuit cauchemardesque où Maria disparaît du bateau alors que la tempête éclate...
Mon avis :
Que ce roman m'a mis mal à l'aise, à en avoir presque le mal de mer.....
L'auteur, en peu de pages, sait créer une ambiance sinistre. Imaginez : un homme seul en pleine mer, avec sa fille de 7 ans à bord, pendant une tempête.
Un homme que l'on devine au fil des pages être resté un enfant. Capable de naviguer, mais aussi de refaire sans cesse les mêmes erreurs sur son bateau. Et c'est entre ses mains que se trouve sa fille.
Un homme capable de convaincre sa femme de le laisser emmener Maria, alors que sa mère n'était pas consentante.
Un homme qui part quand la tempête approche, mais qui n'appellera pas les secours, car, dans son imagination, c'est comme cela qu'un père fait.
L'imagination, justement.....
L'image que je retiendrai :
Celle du lit vide de Maria dans la cale, sans même sa peluche.