Critiques Séries : New Girl. Saison 3. Episode 8. Menus.

Publié le 15 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

New Girl // Saison 3. Episode 8. Menus.


Depuis le début de la saison 3, je dois avouer que j’ai légèrement perdu foi en New Girl. La série ne m’avait pas délivré ce que j’attendais de sa part et les intrigues étaient légèrement ennuyeuses par moment ou un peu à l’opposée de ce que j’attends de la part de cette série. Et puis tout d’un coup, sans que je n’attende quoi que ce soit de la suite : « Menus » est apparu. Je ne m’y attendais pas du tout, surtout que l’épisode était vraiment divin. Cet épisode m’a rappelé pas mal de bonnes choses et surtout ce que New Girl peut réellement faire de bon. Que cela soit du point de vue de Jess, de sa relation avec Nick, de Winston (qui oui, sert ici à quelque chose) ou encore de Coach qui va enfin revenir sous les meilleures hospices. Ce dont j’avais peur avec le retour de Coach c’est qu’il ne sert à rien et l’épisode précédent n’était pas parvenu à donner un sens au retour du personnage. Ou en tout cas il était là pour littéralement foutre le bordel et je n’avais pas aimé ça. Loin de là. Tout part pourtant d’une intrigue assez banale qui est celle du menu du restaurant chinois d’à côté. La confrontation entre Jess et le responsable du restaurant était succulente. C’était plein de petites piques amusantes avec des dialogues inspirés et l’on sentait ici le bon vieux New Girl.
Cela ne m’étonne pas de voir cette intrigue du menu dans le sens où les scénaristes de l’épisode ont déjà travaillés sur Community, une série connue pour faire des intrigues borderlines et pas forcément très ancrées dans une quelconque logique mathématique. J’aime bien les scénaristes qui font des trucs différents avec les intrigues et les personnages. Cela permet d’aller à des endroits que la série n’avait pas forcément exploré comme c’est le cas de « Menus » bien évidemment. Cette intrigue était très proche de ce que Community peut faire. Une très bonne idée dans le sens où en plus de ça Jess et accessoirement son interprète Zooey Deschanel semblent prendre un pied d’enfer. Moi j’ai pris un pied d’enfer et je ne vais pas vous le cacher. Mais au-delà de cette histoire il y avait également d’autres inspirations et surtout d’autres idées. Il n’y a pas que Jess dans New Girl il y a aussi maintenant Coach et puis Winston ou encore Nick et Schmidt. Tout le monde sert à quelque chose, même quand il s’agit de faire de la fitness un petit coup sur « Work Bitch » de Britney Spears. Une jolie promotion pour le single de la popstar inséré dans un épisode de qualité.
Il y a aussi des références diverses et puis des dialogues travaillés. C’est presque nouveau alors que New Girl s’était enfermée dans une écriture automatique depuis quelques épisodes (ce que j’avais trouvé de légèrement décevant). « Coach » était un épisode assez médiocre dans son ensemble, qui ne savait pas où mettre Coach, ni même quoi faire de ce personnage. Du coup, cet épisode permet aussi de voir que Coach peut servir à quelque chose et notamment à faire rire le téléspectateur. C’est au fond ce que j’attends de sa part. Ni plus, ni moins. Il y a des dialogues incohérents (“As long as hot dogs are hats, anything is possible.”) également ce qui va aussi de pair avec ce que New Girl peut emprunter aux deux scénaristes de l’épisode. J’aimerais bien plus d’épisodes de ce genre là à l’avenir, notamment car ce n’est pas du New Girl mais c’est quelque chose d’autre. L’épisode est plus subtile qu’il ne semble le laisser penser, il faut peut-être aussi aller chercher trop loin mais à quoi bon être déçu quand le plaisir ultime est là ?
Note : 10/10. En bref, un magnifique épisode de New Girl.