Mais que sont devenus les irlandais de Whipping Boy ? Ceux que d'aucuns se souviennent comme de la meilleure black session de l'histoire. Oui, j'ai des noms. Personnellement, je n'y étais pas, mais rien que la vision cathodique de leur "We Don't Need Nobody Else" dans feu Nulle Part Ailleurs m'avait fichu la chaire de poule par écran interposé, c'est dire. Mais pourquoi je vous parle de ça, moi ? Tout simplement parce que l'écoute du premier disque des londoniens de Grass House, m'y a fait penser. Surtout pour la voix. Pour le reste, on est plus dans des contrées folk, finalement bien éloignées, de ce qu'on imagine venir de la capitale anglaise. Et puis, il y a aussi l'excellent "Wild and in Love" que maman s'écoute en boucle depuis que j'ai commencé à jeter une oreille sur cette herbe-là.
Bon, je ne dis pas qu'en chemin, la lassitude ne nous gagne pas, qu'une certaine facilité ne s'installe pas, mais le groupe parvient souvent à agrémenter ses chansons de petits arrangements, de délicates petites attentions qui font qu'au final, on passe un bon moment avec "A Sun Full And Drowning". On se dit qu'on a été bien reçu et qu'on reviendrait volontiers. Le célèbre savoir-vivre britannique ? Clip de "Faun" :