Dans les affaires jointes X, Y et Z c Minister voor Immigratie, Integratie en Asiel, la cour basée à Luxembourg examinait des questions soulevées par des demandes d’asile déposées aux Pays-Bas par des ressortissants de l’Ouganda, du Sénégal et de la Sierra Leone. Les trois hommes avaient fait valoir qu’ils craignaient avec raison d’être persécutés parce qu’ils sont homosexuels – leur orientation sexuelle n’était pas contestée – et que les relations sexuelles entre hommes constituent une infraction pénale dans leur pays respectif.
"La Cour a esquivé la véritable question dans cette affaire et manqué une occasion majeure d’établir clairement que la pénalisation des relations consenties entre personnes de même sexe équivaut dans les faits à réprimer pénalement les personnes pour ce qu’elles sont, et constitue donc une persécution en soi, quelle que soit la fréquence des peines d’emprisonnement effectives", a déclaré Sherif Elsayed Ali, responsable du programme Droits des réfugiés et des migrants à Amnesty International. Aujourd'hui dans les actus: Enlèvement d'un prêtre français au Cameroun;...