1. Le diabète touche uniquement les personnes âgées
Le diabète touche toutes les catégories d’âge. Le diabète de type 1 (10% des diabètes) majoritairement les enfants et les jeunes adultes. Le diabète de type 2 autrefois nommé diabète de la maturité car observé chez l’adulte, en grande partie lié à la surcharge pondérale et à la sédentarité est diagnostiqué désormais aussi chez l’enfant.
2. Le diabète ne tue pas
Sur les 347 millions de personnes diabétiques dans le monde, on estime que chaque année, 3,4 millions de personnes décèdent, chaque année, des conséquences d’une glycémie élevée à jeun. Le diabète rivalise donc tristement avec le VIH/SIDA en termes de mortalité. Toutes les 7 secondes, une personne meurt de complications liées au diabète. Le diabète pourrait devenir la 7e principale cause de décès dans le monde d’ici 2030 et le nombre total de décès par diabète devrait augmenter de plus de 50% au cours des 10 prochaines années.
3. Le diabète touche principalement les hommes
Le diabète touche aussi bien les femmes chez qui on constate une recrudescence parmi les femmes. Ainsi, en France, sa prévalence, sur la base des patients traités pharmacologiquement est de 6,4 %chez les hommes et de 4,5% chez les femmes.
Jusqu’à 80 % des cas de diabète de type 2 peuvent être prévenus en modifiant les habitudes alimentaires, en augmentant l’activité physique et en améliorant le cadre de vie. Ainsi, l’absence d’exercice physique et la sédentarité peuvent accroître de 20% le risque de diabète de type 2.
5. Le diabète touche uniquement les pays riches
Le diabète touche tous les pays, quel que soit leur revenu. Désormais, deux tiers des décès dans le monde sont dus aux maladies non transmissibles, dont le diabète. En cause, le vieillissement des lpopulations et le développement des facteurs de risque associés comme le tabagisme, la sédentarité et une mauvaise alimentation. Ainsi, si de nombreux pays en développement se débattent encore avec les maladies transmissibles, ils subissent un développement important des maladies chroniques.
6. Les soins du diabète ne sont pas coûteux
Le fardeau financier du diabète est l’un des plus élevé pour les systèmes de santé. L’OMS a estimé que 10 à 25% des ressources d’une famille, selon le pays considéré sont attribués aux soins et aux traitements lorsqu’un des membres de la famille est diabétique. Les dépenses de santé d’une personne diabétique seront 3 fois plus élevées que celles d’une personne qui ne souffre pas de la maladie. 15 à 20% des dépenses hospitalières sont consacrées aux diabétiques. En France, l’Assurance maladie consacre plus de 15 milliards d’euros aux patients diabétiques (2013).
7. La prévention du diabète est trop chère
Les interventions rentables portant sur le mode de vie ne sont pas coûteuses. La prévention, dite secondaire, comme le traitement de l’hypertension artérielle et de l’hyperlipémie ou le contrôle de la glycémie, peuvent réduire sensiblement le risque de complications et donc s’avérer très rentables. Idem pour la prévention de l’ulcération et de l’amputation des pieds ; des soins appropriés permettent une diminution du risque d’hospitalisation et de l’incidence des amputations de 50%. Le dépistage et le traitement précoce des rétinopathies sont également d’un excellent rapport coût-efficacité étant
Il faut enfin retenir que les mesures simples et les moins coûteuses, qui portent sur le mode de vie sont efficaces pour prévenir le diabète, de type 2. Maintenir un poids corporel normal, pratiquer l’exercice physique au moins 30 minutes par jour, suivre un régime alimentaire sain riche en fruits et légumes frais et allégé en sucre et graisses saturées et ne pas fumer apportent les meilleures chances de retarder le diabète.
Source:
International Diabetes Federation Mythes sur le Diabète About World Diabetes Day
Diabète et insulinothérapie : Tout savoir sur les types 1 et 2
Le diabète, une priorité de santé publique
OMS