Il y expose des règles simples pour au moins se prémunir de toutes manipulations si ce n'est prendre l'avantage dans les négociations. Dans les lois de la guerre (comme du pouvoir), il partage des faits historiques qui représentent de belles sources d'inspiration. L'une de ses lois reste quand même surprenante. Pendant que l'essentiel du livre vous enseigne comment mener une guerre victorieuse, une des lois vous rappelle que toutes les guerres ne méritent pas d'être menées.
LA STRATÉGIE DE L'ECONOMIE Nous avons tous nos limites : les talents, comme l’énergie, ne vont que jusqu’à un certain point. Vous devez connaître vos limites et savoir choisir vos batailles. Pensez aux coûts implicites d’une guerre : le temps perdu, les tractations diplomatiques gaspillées, l’ennemi qui voudra se venger. Il vaut mieux parfois attendre (...) au lieu de l’affronter directement.Un extrait du livre qui me rappelle également l'histoire d'un de mes professeurs en première année ingénieur: la fameuse et redoutable... stratégie de l'abandon. Une stratégie qu'il disait devoir appliquer parfois sans honte (j'insiste) parce que certaines situations exigent de savoir quitter quand rien ne peut être corrigé.
En résumé, il faut comprendre de ces deux sources que tous les combats ne méritent pas d'être menés, toutes les guerres n'en valent pas la peine. Des fois, refuser la bagarre n'est pas un signe de faiblesse. Et ce n'est non plus pas une preuve de défaite. Dans ces batailles auxquelles vous vous devez de dire NON, vous perdrez beaucoup trop d'énergie. Inutilement.