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Les pigeons sont des troufions comme les autres

Publié le 14 novembre 2013 par Zappeuse

pigeonJusqu’à la Première Guerre mondiale, le pigeon voyageur était un animal indispensable à l’armée, véritable agent agile et rapide (il peut voler à 120 km/h pendant plusieurs centaines de km) pouvant transmettre des informations.
Puis vinrent les outils modernes de communication, dont les satellites, et, aujourd’hui, quand on évoque les techniques de guerre, on pense plus facilement aux drones qu’aux volatiles.
La semaine dernière, le site FranceTV info a mis en ligne une vidéo présentant le dernier colombier militaire français, situé au Mont-Valérien, et hébergeant 120 pigeons (chiffre publié par le ministère de la Défense), plus pour le folklore que pour répondre à un réel besoin.
En 2012, un élu proche de l’UMP s’était néanmoins ému de la faible considération des militaires pour les pigeons, estimant qu’en cas de destruction des moyens actuels de communication, par une guerre ou une catastrophe naturelle, seule la brave volaille serait suffisamment vaillante pour tirer d’affaire la population tout entière. Parmi ses arguments, exposés notamment dans Le Point et Le Figaro, cet élu avançait le fait que l’armée chinoise, elle, avait recruté 10 000 pigeons en 2011. Il envisage aussi la possibilité d’utiliser ces oiseaux dans les zones tribales afghanes, et pense qu’ils auraient été très utiles lors de la catastrophe de Fukushima.
Sollicité par l’élu, le ministère de la Défense n’a pas fermé la porte face à cette demande, et indique même, sans plus entrer dans les détails, que les pigeons "pourraient être à nouveau opérationnels demain".


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