Et ce géant, c’est le phare d’Eckmühl sur la commune de Penmarc’h
Depuis 1835, le phare de Penmarc’h haut de 40 mètres guidait les bâteaux à l’approche des côtes particulièrement dangereuses à cet endroit.
A la fin du XIXème siècle, son éclairage fut jugé insuffisant pour répondre aux nouvelles normes maritimes mises en place. On décida la construction d’un nouvel ouvrage beaucoup plus haut et d’une portée plus importante. Son édification fut financièrement grandement facilité par le don effectué par la fille du Général Davout, militaire que Napoléon avait fait Prince d’Eckmühl (du nom d’un village bavarois à proximité duquel le Général avait remporté une victoire en 1809).
Ainsi fut érigé, entre 1893 et 1897, ce géant de 60 mètres de haut d’une portée de près de 25 milles : le phare d’Eckmühl.
Construit en granit, il fut allumé pour la première fois le 17 octobre 1897 et depuis cette date, son éclat blanc qui apparait toutes les cinq secondes guide les navires au large.
Il parait que de son sommet la vue y est imprenable. Je veux bien le croire.
On y va ?
Même pas le vertige !
307 marches plus haut, on arrive à la lanterne…
et là…
Avant de quitter le site, nous nous attardons devant le mur d’enceinte du phare recouvert d’étonnantes fresques qui retracent la vie traditionnelle bretonne.
Une œuvre surprenante et remarquable.
Très franchement, on aurait bien continué notre périple de découverte de la région, il y a tant de choses à voir, mais il se fait tard et un orage semble approcher rapidement.
Direction Quiberon, mais j’ai comme idée que nous retournerons en Finistère prochainement…
(Sources des informations données dans les différents billets sur le Finistère)
- “Tous les phares de France” de René Gast et Jean Guichard (éditions Ouest-France)
- “Bretagne Sud” Guides Bleus (Hachette)
- “Finistère” (éditions entre terre et mer)
- Wikipédia
- … et locales sur les sites visités.