Il s'agit d'une opération qui rentre dans le cadre de l'implémentation des Initiatives à résultats rapides de la Conac. Un séminaire de sensibilisation vient de regrouper les personnels des transports du Sud, les responsables d'auto-écoles et les syndicats des transporteurs par mototaxis.
Rien ne sera plus comme avant dans le processus de délivrance du permis de conduire dans la région du Sud. Car, le constat révèle que le nombre accru des accidents de la route est dû pour une grande part, au déficit de formation des conducteurs. Et pourtant, nombreux d'entre eux disposent d'un permis de conduire obtenu très souvent par des voies tortueuses. Conséquences: le nombre d'accidents de la route augmente chaque jour. Au regard de la saignée devenue de plus en plus inquiétante, le ministère des transports se fait aujourd'hui le devoir de saisir le taureau par les cornes en engageant une lutte sans merci contre la corruption dans ce milieu.
A cet égard, il convient d'attaquer le mal par la racine en engageant avec l'appui de la Conac, une lutte sans merci contre les faux permis. D'ailleurs, les causes du mal sont bien connues. Il s'agit notamment des auto-écoles clandestines qui utilisent ordinairement des moniteurs peu formés et présentent des candidats qu'ils n'ont pas encadrés, l'attribution des notes fantaisistes et les réseaux parallèles.
Résultats des courses: d'innombrables pertes en vies humaines et en matériels sur les routes. Pour permettre au permis camerounais de retrouver sa crédibilité nationale et internationale, tous les acteurs du secteur des transports ont du pain sur la planche. Il s'agit d'activer les brigades de contrôle, d'assainir le milieu des auto-écoles, de saisir tous les faux permis en circulation et sensibiliser la population sur l'importance du permis de conduire obtenu par les rouages réglementaires.