Gérer ses émotions et mieux vivre (suite)

Publié le 14 novembre 2013 par Moralotop @moralotop

Qui de Tom ou d’Alix va gagner le match ?

Gérer ses émotions

Mais si… rappelez-vous, Gérer ses émotions : saisissez la balle au bond ! ce match endiablé, le public plié de rire, l’arbitre aux abonnés absents, le pigeon qui s’invite, quelle partie !

Rappelez-vous Tom et son sourire en coin, Alix, si émotive, perdant ses moyens… avant de réagir finement à l’endroit de son cher époux : T’as pas un peu grossi, toi ?

Émois, troubles, sentiments, sensations, pensées, le bal des émotions

Alors qui a remporté le match ?

On ne le saura jamais, car l’heure réservée est finie, deux nouveaux joueurs se présentent sur le court, Alix et Tom peuvent aller se doucher (source d’autres émotions ?).

Reste l’essentiel :

Comment gérer ses émotions ?

Sans clore le sujet, voici, quelques points importants :

1) S’autoriser les émotions : délice ou nécessité ?

Se permettre des émois, c’est admettre que les évènements ou problèmes de l’existence génèrent en vous des réactions passionnelles type coup de blues, joie, etc.

Et que ces réponses affectives génèrent à leur tour des actions à la fois rapides et concrètes : confrontation ou fuite devant un problème.

Exemples : vous entrez en colère face au chiffre en bas à droite de votre feuille d’impôt; vous avez envie de boxer Alain, ce boss qui ne valorise jamais votre travail, etc.

Les émotions sont donc la vie… et je n’imagine même pas vivre sans elles.

Ne sont-elles pas le reflet de votre histoire personnelle, de ce que vous êtes et pensez ?

Ne vous aident-elles pas à choisir votre route dans l’existence ?

Si, alors :

Autorisez-vous cette parcelle de vous-même,

alliance du délice et de la nécessité.

2) Pleurer : oui ou non ?

Qui n’a jamais pleuré ?

Que ce spécimen lève le doigt !

J’ai pleuré.

Rarement.

Sûrement parce que la vie m’a forgé ce fameux moral au top, thème de ce blog et de son très prochain successeur.

Bien plus qu’un slogan sympa, ce « moralotop » m’anime au quotidien, dans tout ce que je fais et entreprends.

Il est une réalité, venue de (très) loin, burinée par le soleil et polie par le temps.

Mais raison de plus : lorsque je pleure, c’est que l’essentiel est en jeu.

C’est qu’un évènement fort a attaqué ce à quoi je tiens le plus.

Et si je pleure plusieurs fois de suite, c’est que l’épisode a assailli la forteresse, franchissant le pont-levis, s’attaquant au donjon, le cœur du cœur.

C’est là que savoir gérer ses émotions et récupérer au plus vite de ses contrariétés est d’un précieux secours.

Cela commence par s’autoriser à pleurer.

Peut-être vous reconnaissez-vous dans cette description puisque vous aussi avez pleuré et pleurez encore parfois.

Eh bien, chers lecteurs… tant mieux !

Autorisez-vous à pleurer, libérez-vous de la tension accumulée, c’est un droit plus précieux que bien d’autres.

Gérer ses émotions passe par là,
au sens où cette réaction affective se transforme en signal,
en guide sur vous-même et sur la situation
pour vous monter le chemin à suivre désormais.

Et vos pleurs, douloureux sur l’instant, auront été un bien.

3) Gérer ses émotions… sans les juger.

Gérer ses émotions

Inutile de chercher à savoir si l’émotion ressentie est bonne ou pas, si elle vous valorise ou non, si elle est forte, etc.

Peu importe.
Elle est, c’est tout.

En revanche, bien traiter vos réactions affectives vous permet d’éviter d’inutiles tracas car, révélation choc, vous n’êtes pas seul au monde !

Et évoluez dans un environnement.

Ça vous fait une belle jambe ?

Vous êtes triste, ou euphorique, et le reste ne vous concerne pas ?

Oui, encore que…

4) Gérer ses émotions… au bon moment, au bon endroit.

Nous avons pris l’exemple du pleur, poursuivons.

Si vous êtes émotif et pleurez comme une Madeleine chaque fois que Sylvain vous fait une réflexion ou que Pauline vous délivre un clin d’œil, là… intervenez !

Prenez conscience que, émotif ou non, gérer ses émotions, c’est les canaliser, les maîtriser pour que cette partie de vous-même ne vous cause pas plus de soucis, notamment en société, que de bienfaits.

Prenez aussi conscience que les autres vivent également leurs émotions et que si personne ne canalise rien, alors la vie en commun devient un… exploit !

Et finalement, parlez-nous de vous.

Faites-nous partager vos émotions.

  • Vous rappelez-vous la dernière fois où vous avez pleuré ?
  • Comment avez-vous vécu cette situation ?
  •  L’avez-vous acceptée ?
  •  En avez-vous tiré parti ?
  •  Avez-vous ressenti un mieux, après avoir libéré cette émotion ?

Oui, partagez-vos émotions, vos ressentis,
après tout, c’est cela aussi, mieux vivre !

Imprimer et pdf