Cette année, NBC a décidé de changer son carré sitcom en faisant revenir d’anciennes gloires. Il y a eu Mike O’Malley, ancienne star de Oui
Chérie. Et il y a eu Michael J. Fox, ancienne star de Spin City. Mais il y a également Sean Hayes, ancienne star de Will &
Grace. J’aimais bien Will & Grace, c’était une petite comédie amusante et je suis certain que je rigolerai encore si je tombais sur des épisodes au hasard. Du coup,
je n’étais pas forcément mal à l’idée de découvrir la nouvelle comédie de Sean Hayes. Diantre ! C’était pas trop ça. Je suis du genre à ne pas trop me fier aux pilotes pour les
comédies car bien souvent la suite est amenée à évoluer. C’est plus ou moins le cas avec Sean Saves the World contrairement à Dads sauf que voilà, je n’arrive
toujours pas à m’attacher à quoi que ce soit dans cette série. En plus de ça, je trouve Sean Hayes insupportable. C’est quelque chose que je ne comprends pas étant donné que
j’aimais bien son personnage dans Will & Grace. C’était un personnage touchant et drôle comme il faut. Sauf que j’ai l’impression que Sean Saves the World
reprend ce que Will & Grace a pu faire de plus et de plus cliché. Dommage.
Sean Saves the World n’a pas nécessairement connu un destin comme les autres. En effet, lancée au termes d’un tunnel promotionnel absolument insoutenable (des promos de
Sean Hayes sautant sur son canapé insérées dans les programmes de NBC), je dois avouer que j’attendais de voir ce que donnais cette nouveauté. Le premier épisode
n’était pas particulièrement mauvais, mais il était un peu trop répétitif et puis il n’y en avait que pour Sean Hayes. J’ai beau ne pas avoir de griefs contre l’acteur, je dois
avouer que je m’attendais légèrement à voir quelque chose de différent. Surtout au fil des épisodes mais rien ne change vraiment. Ce que j’ai trouvé d’ailleurs assez impétueux de la part de
Sean Hayes c’est de dire que si les audiences de sa série ce n’est pas de sa faute, ni celle de la série, mais celle de NBC. J’aurais été NBC,
je n’aurais jamais commandé d’épisodes supplémentaires et pourtant NBC a commandé 5 épisodes supplémentaires. Je sais bien que cette série a ses fans et je peux comprendre d’un
côté qu’elle puisse séduire mais finalement moi je n’y vois rien de bon.
Et puis il y a Megan Hilty dont le talent est absolument sous exploité. La pauvre, elle se retrouve à faire du passe plat humoristique et cela ne fonctionne pas très bien. Je trouve dommage de ne pas exploité le personnage à sa juste valeur. Elle est donc mise de côté et ce même si parfois elle peut nous délivrer une ou deux bonne réplique. Mais sur six épisodes je dois avouer que c’est assez faible. Megan Hilty est pourtant une bonne actrice que j’ai découvert dans Smash et que j’avais déjà hâte de retrouver en dehors de cette série musicale pas toujours très juste (malgré quelques très bons épisodes). Le fait qu’elle ait pu choisir Sean Saves the World me déçoit énormément car ici elle se retrouve à jouer un rôle pas très intéressant qui manque légèrement d’écriture. C’est un peu la même chose avec Hunter qui ne sert pas à grand chose mais je n’ai jamais été un grand fan d’Echo Kellum dans Don’t Trust the Bitch in Apartment 23 dont je peux comprendre pourquoi je n’aime pas vraiment cet acteur.
Dans ce joyeux bordel nous avons donc l’égo de Sean Hayes et quelques personnages autour. Le seul truc que j’ai toujours apprécié dans Sean Saves the World et que j’aurais certainement encore apprécié si j’avais décidé d’aller plus loin que les six premiers épisodes c’est Lorna. Linda Lavin est le réel atout de Sean Saves the World et la seule chose qui aurait pu me donner envie de poursuivre l’aventure mais voilà, je ne peux déjà plus me voir Sean Hayes. J’ai envie de garder l’image de Will & Grace que j’avais avant de voir ce truc pas drôle et pas très intéressant. C’est dommage car j’étais presque dans l’envie de me dire que cette comédie n’est pas si mauvaise. Après le pilote j’étais curieux de voir le second épisode en me disait : Tu vas aimer, tu vas trouver ça mieux. Et non, le miracle n’est jamais venu. Qui vivra verra. C’est vrai. Maintenant que j’ai vu, je n’ai pas envie de revenir. Ou bien il va falloir me donner des arguments de taille. Surtout que les blagues borderline à répétition c’est assez lourd au bout d’un moment.