Sur appel d’une décision rendue en référé, à la demande de plusieurs syndicats pharmaceutiques, qui a interdit la publicité du distributeur affirmant être en mesure de baisser sur ses lieux de vente le prix des médicaments disponibles sans ordonnance en moyenne de 25%, la cour d’appel de Colmar a infirmé la décision rendue en première instance.
Ceci ne signifie pas que Leclerc sera autorisé demain à ouvrir dans ses magasins des rayons de médicaments en libre service, qui restent l’apanage des pharmaciens, mais il pourra reprendre sa campagne de publicité pour en vanter les avantages auprès du public.
Il faut s’attendre à une riposte des pharmaciens qui affirment ne pas avoir dit leur dernier mot et annoncent le lancement de l’Union des Groupements de pharmaciens d’Officine avec de grands axes d’action pour le pouvoir d’achat, dont le consommateur devrait, pour une fois sortir gagnant.