Alors que le monde entier, à commencer par les voisins de la Birmanie., ont déjà apporté une aide financière et matérielle, la junte militaire au pouvoir accepte toutes les donation,faute de pouvoir faire face aux conséquences de cette catastrophe hors du commun, mais elles soumettent à de nombreuses conditions l’accès des zones sinistrées aux équipes de sauveteurs internationaux prêtes à intervenir.
En particulier, les équipes d’experts étrangers devront négocier avec le ministère birman des affaires étrangères et les plus hautes autorités pour obtenir leur visa d’entrée, ce qui retarde et rend pour le moment impossible, l’accès aux zones sinistrées, privant les survivants des secours qu’il serait, autrement possible de leur apporter.
Pendant ce temps, le gouvernement birman, à qui l’on reproche de ne pas avoir alerté à temps la population de l’arrivée du cyclone dont il a été lui-même informé par ses voisins, continue à préparer le référendum constitutionnel qui devra se dérouler, comme programmé, le samedi 10 mai.