L’herbe est elle plus verte de l’autre côté de la barrière ? Pas si sûr !
Maria CristinaVäätonen, suite aux conseils d’un de ses professeurs part vivre en Amérique alors qu’elle est encore mineure. Originaire de Lapérouse et soumise par sa mère a une éducation très stricte et puritaine, cette proposition sonne comme une bénédiction pour Maria Cristina qui voit enfin son billet de sortie.
Une fois en Amérique, pour pouvoir se payer sa colocation, elle se trouve un petit boulot. Elle vit avec Joanne. Celle-ci est enceinte et ne fait rien de ses journées. Inapte au travail de par son état, elle lui propose de se rendre à un entretien d’embauche à sa place. Maria Cristina Väätonen deviendra la secrétaire particulière de Claramunt, un écrivain célèbre. Elle-même souhaite devenir romancière.
Petit à petit, l’oiseau fait son nid à Los Angeles et un retour à Lapérouse semble impossible.
Un jour, elle reçoit un appel de sa mère. Elle a peur que ce soit à cause du livre qu’elle vient de publier mais il s’agit de sa soeur Meena. Plus particulièrement, du fils de sa soeur prénomé Peeleete.Cet appel sonne t-il un retour à Lapérousse ?
J’ai lu ce livre dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire de priceminister
je tiens donc à remercier chaleureusement Olivier Moss pour sa disponibilité ainsi que toute son équipe ! Vous faites du très bon boulot.Longue vie aux Matchs de la rentrée littéraire !
Je n’avais encore jamais lu de roman de Véronique Ovaldé. J’en ai toujours entendu du bien par les lecteurs et blogueurs, je me suis donc lancée pour me forger mon propre avis.
Malheureusement, je n’ai ni trop aimé, ni détesté cette lecture. J’ai trouvé les personnages fades et je ne me suis attachée à aucun d’eux. Peut être un peu au personnage du père qui finalement est celui dont on parle le moins mais qui m’a le plus intéressé. En effet, celui-ci est illettré et travaille dans une imprimerie. Il mémorise les caractères mais très vite son illettrisme le rattrape et il doit apprendre à lire pour garder son poste. Sa femme ne lui manifeste aucun amour. elle voit d’un mauvais oeil que son mari sache lire. Pour elle, les romans sont le mal ! Elle interdit à toute la famille d’en lire. Celui-ci s’enferme donc dans son bureau à l’imprimerie pour s’adonner à ce plaisir solitaire. Interdiction qui peut expliquer l’aspiration de Maria Cristina à devenir écrivain. l’Interdiction donne bien souvent l’envie de la transgresser.
J’ai trouvé ce roman trop triste et sans espoir. Maria Cristina quitte ses malheurs de Lapérouse pour de nouveaux malheurs à Los Angeles. Finalement, la vie n’est rose nulle part et je trouve cette conclusion bien triste.
Vous l’aurez compris Véronique Ovaldé et moi, c’est un rendez-vous manqué.
Note sur l’échelle livresque : 11/20
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