Le premier Hunger Games du nom adapté sur grand écran m’avait laissé un sentiment de tristesse, j’avais adoré le livre, l’oeuvre de Suzanne Collins paru aux Editions Pocket Jeunesse, n’avait pas su me captiver en passant à la pellicule. Je partais curieuse, intriguée et un peu sceptique pour le deuxième volet. Alors, soyez tout de suite prévenus, j’ai littéralement apprécié Hunger Games l’embrasement, à un point que je n’aurai pas cru possible après ma déception du un.
J’ai lu les romans, il y a plusieurs mois de cela, maintenant, je n’avais pas gardé en tête tous les arcs, les souvenirs sont vite revenus au fil des images. J’ai voulu passer sur relire le tome 2, pas mon préféré. La trame de l’histoire suit assez fidèlement le roman. Visuellement, l’embrasement gagne tous les terrain: le Capitole est fastueux, l’arène encore plus dangereuse – même si j’ai pas vu de gros décalage violent par rapport aux côtés brutes du un niveau hémoglobine, les mors sont là- les costumes somptueux surtout ceux de Effie Trinket (toujours extravagante et majestueusement incarnée par Elizabeth Banks), les couleurs se parent d’un côté sombre qui accentue la tournure des événements, la révolte grondant.
Katniss et Peeta sont toujours fidèles à eux-mêmes. Mon chouchou demeure Peeta, Gale ne dégage aucun charisme à mes yeux, il est trop lisse. Je ne parlerais même pas des sensations froides qui se dégagent de ses échanges avec l’héroïne. Bon, j’y peux rien papier ou films, je n’ai pas d’atomes crochus avec le personnage.
Synopsis: Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…
Les acteurs: Jennifer Lawrence, livre une Katniss courageuse, amoureuse au milieu d’un triangle amoureux, combattante jusqu’au bout, prête à tout pour sauver ceux qu’elle aime. Son rôle prend une tournure plus adulte. Sa position de modèle en tant que « Geai Moqueur » se développe. La rébellion gronde, la jeune fille en est le porte drapeau. A côté, j’ai toujours autant de plaisir à revoir Josh Hutcherson (Peeta que l’on voit trop trop peu et dégageant une infinie tristesse résignée dans les yeux ) Woody Harrelson (Haymitch), Lenny Kravitz (Cinna) et Elizabeth Banks ( Effie devient compatissante). Liam Hemsworth ressemble à son frère, mais j’accroche pas, je persiste, l’alchimie ne passe pas. Désolée pour l’équipe Gale, j’ai pas du tout l’impression de voir un jeune homme amoureux de Katniss à chacune de ses apparitions.
Les nouveaux arrivants captivent le regard, ils ont le mérite de retenir l’attention, en volant presque la vedette à Jennifer Lawrence: Sam Claflin et Jena Malone incarnent à la perfection Finnick et Johanna. Un vrai régal de les voir en chair et en os. Les autres districts ont aussi leur pilier – ils sont moins mis sur le devant par leurs alliances ou mésalliances-, ma préférence est allée à Amanda Plummer et Jeffrey Wright. Certains pourraient trouver la première partie La première partie pose les bases du bouleversement à venir, elle possède un petit côté narratif lent dans son arc pour certains, pour ma part, c’était presque idéal pour remettre tout en place. Les soulèvements des différents districts grondent. Les discours du Président Snow colle une ambiance sombre, fataliste. L’acteur plombe l’atmosphère.
Au final: La caméra qui tremblote n’est pas de retour, un des points négatifs du un a cédé sa place à des effets plus agréables. La scène des singes dans la forêt est impressionnante, j’avais beau avoir vu le coup venir, j’ai sursauté. Francis Lawrence a réussi à rester fidèle aux personnages des romans de Collins, il offre un spectacle mixant action et émotion. Hunger Games – L’embrasement (The Hunger Games – Catching Fire) est savamment présenté, il a du charme le tout agrémenter par des photographies parfois sidérantes de beauté, un casting brillant, le tout formant une adaptation qui m’a plus que surprise. Une pépite. Vivement la suite, la fin promet une grande aventure.
Merci à Metropolitan via l’agence Way To Blue pour l’invitation.
Note:
8,5/10
Informations:
Sortie: 27 novembre 2013 / Distributeur: Metropolitan FilmExport / Genre: Action , Drame , Science fiction