Difficiles de les citer tous, mais différents ateliers ont été proposés à un public de professionnels de la presse et des médias et d'étudiants principalement. Des ateliers aux thèmes presque techniques tel que: Quelle information pour les supports mobiles? Avec une réflexion sur les nouveaux concurrents de l'ordinateur, les écrans mobiles et sur la façon dont les rédactions doivent s'adapter à ces nouveaux supports. Ou encore: TV sociale et connectée, quel apport pour l'information? Faire du clic ou améliorer l'info? Mais aussi avec des sujets d'actualité comme :Emballement médiatique et complexité. Retour sur la couverture des pilules 3e et 4e génération. Ou encore de réalité avec Le journaliste et le lobbyiste. Comment éviter les conflits d'intérêts?
L'atelier qui a peut-être le plus particulièrement retenu notre attention: Quand les étudiants en journalisme innovent. Le métier de journaliste évolue et avec lui, la formation des jeunes étudiants en école de journalisme. Si les nouvelles technologies numériques permettent de nouveaux formats d’écriture, elles imposent aussi de nouvelles connaissances, indispensables à une bonne maîtrise de l’environnement dans lequel évolueront les journalistes de demain. Les débats ont tourné autour de ces innovations et comment elles sont enseignées dans les écoles de journalisme? A une époque où des écoles de journalisme ferment, confère l'exemple de l'Institut de journalisme en Belgique, créé en 1922 et qui a fermé ses portes prétextant qu'elle fabriquait de futurs chômeurs. Ces questions ont le mérite de proposer de nouvelles perspectives à la profession. A une époque où la SCAM (la société civile des auteurs multimédia) révèle qu'un journaliste sur trois recourt à une autre activité pour survivre, que 28% de journalistes sont pigistes et qu'enfin Pôle emploi recense 12.101 journalistes demandeurs d’emploi en France, il semble urgent de renouveler le métier de journaliste et il semble bien que les organisateurs des Assises l'aient compris. N'ont-ils pas invité pour en débattre ceux qui justement proposent de nouveaux modèles: Edwy Plenel, Patrick de Saint-Exupéry, Denis Robert, entre autres. Denis Robert dont le film "Nouveaux journalistes" a été présenté. Le journaliste s'est interrogé sur l'évolution du journalisme. Il a suivi les étudiants de la licence professionnelle "web-journalisme" de l'Université de Metz pendant leur année de formation. Et de préciser: "Nous sentons confusément qu'un certain journalisme est en train de mourir. Et avec lui, une légion de journalistes accrochés à la culture du papier, à la toute puissance de la télévision et du journal de vingt heures". Le web-documentaire associé à ce film décrit la fin d'un monde, la fin d'un journalisme et l'entrée dans un autre monde, une nouvelle ère, en montrant de l'intérieur la fabrique de "nouveaux journalistes".
Les Assises n'ont évidemment pas oublié de rendre hommage aux otages et plus encore à ceux qui sont morts dans l'exercice de leur métier: Claude Verlon et Ghislaine Dupont.
Résumé des films de cette semaine en une phrase*: "Il était une forêt où, après une évasion d...